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Le «préalable» de la crise des ârchs
Publié dans L'Expression le 17 - 06 - 2003

Nombre d'analystes s'accordent à dire que tant que cette région vivra dans l'instabilité, il sera difficile de venir à bout des phalanges du Gspc qui l'écument encore.
Les hommes de Hassan Hattab se meuvent avec une déconcertante aisance dans les monts de Tizi Ouzou, au moment où, partout ailleurs, un pressing sans précédent est exercé sur eux, se traduisant par des opérations de très grande envergure, rarement enregistrées par le passé, et se soldant par un grand nombre de terroristes éliminés, de casemates détruites et d'armements divers récupérés.
C'est la deuxième fois en effet, en l'espace de moins de deux semaines, que des patrouilles de police, bien entraînées, activant dans ces monts escarpés et dangereux, se laissent surprendre par des embuscades sanglantes et meurtrières. Les policiers, cette fois-ci, allaient porter secours à des citoyens bloqués dans un faux barrage. La prudence avait beau être de la partie, les terroristes ne semblaient pas avoir prévu ce scénario. Un second groupe de Hassan Hattab, en effet, attendait les policiers sur la route. Ces derniers, flairant le danger, ont quitté leurs véhicules pour poursuivre à pied. Mais une bombe, commandée à distance, les attendait, hélas...
En l'espace de moins de deux semaines, don , riste, macabre et inquiétant bilan est à faire avec pas moins de treize policiers assassinés et plusieurs autres blessés.
La situation, est on ne peut plus inquiétante, puisque les éléments du Gspc, contrairement aux autres régions du pays, prennent l'initiative dans ces montagnes et ne se contentent plus de racketter les pauvres et désarmés automobilistes et les citoyens isolés. Ils s'en prennent à présent ostensiblement aux policiers d'élite de manière itérative et extrêmement inquiétante. La situation est grave. Il n'est que temps que la sonnette d'alarme soit tirée. Certes, la vigilance, aujourd'hui, est de mise plus que jamais. Mais cela semble loin de suffire. Tant s'en faut. De nombreux analystes s'accordent ainsi à dire que Hattab et ses hommes, conscients d'avoir perdu la guerre, «ne veulent, en revanche, pas perdre la bataille de Kabylie». Les mêmes sources ajoutent, fort à propos, il faut le dire, que «les terroristes profitent donc au maximum de l'état d'instabilité qui caractérise la région et de la quasi-absence des pouvoirs publics pour s'y mouvoir avec une assez grande aisance, contrairement aux autres régions du pays».
Il est donc logique, quoique, quelque peu osé, de dire que la situation sécuritaire ne pourra être mieux maîtrisée, tant que l'instabilité politique et institutionnelle continuera de caractériser la région.
Cela paraît d'autant plus vrai, qu'il n'est aujourd'hui un secret pour personne, que des groupuscules travaillent à maintenir le trouble et l'instabilité dans la région. Sans aller jusqu'à parler de complicité entre ces «agitateurs» et les terroristes écumant encore la région, il convient de relever que ni les uns ni les autres n'ont intérêt à ce que la région retrouve la stabilité institutionnelle et politique, cela même si les objectifs des premiers se trouvent aux antipodes des seconds.
Les forces de sécurité, croit-on savoir, seraient sur une piste très sérieuse. Il faut l'espérer de tout coeur. La région de Kabylie, précisément l'axe des Ouadhias et de Béni-Douala, est traumatisée à cause de ces deux attentats qui font encore craindre le pire pour l'avenir.
Cette région, ne l'oublions pas, a également été le théâtre du lâche assassinat du Rebelle Matoub Lounès en 1998.


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