Le jumelage entre l´Algérienne des eaux (ADE) et la Société wallone des eaux (Swde) vise essentiellement le contrôle de la qualité de l´eau. Une clause de formation d´agents du secteur ainsi que de formateurs a été émise dans le cadre de ce jumelage. Un séminaire sur la gestion des eaux devra se tenir aujourd´hui à Alger. Une conférence de presse s´est tenue hier en présence de l´ambassadeur de Belgique. Christian Van Driessche de Philippe Boury, cadre supérieur de SWE, Jacques Hellas, chef de projet et de Thierry Minguet, conseiller résident. L´ambassadeur a assuré que la Swde n´est pas venue «pour donner des leçons mais pour bâtir une coopération partenariale solide». Le projet de jumelage est initié par le Programme d´appui à la mise en oeuvre de l´Accord d´association entre l´Algérie et l´Union européenne (P3A). Il vient d´être lancé avec pour but principal de contribuer à rendre le marché algérien plus compétitif. S´étalant sur 18 mois, (janvier 2011 à juillet 2012) le projet vise un échange d´expériences en matière institutionnelle à travers des conférences et des ateliers de formation et de communication en Algérie et à l´étranger au profit de fonctionnaires algériens dans le domaine de la concurrence, précise-t-on. Il est toutefois souligné que le facteur qualité des eaux distribuées tient une place prépondérante dans ces discussions. Ce projet vise la création d´un marché compétitif et le renforcement de la protection des intérêts économiques des consommateurs, mais aussi à faire émerger des opérateurs économiques performants. 57 missions d´experts sont programmées pour obtenir au moins 4 résultats obligatoires, a souligné Hellas dans son intervention. Le premier étant l´autosurveillance au sein de l´ADE, le second la gestion de la non-conformité de l´eau, la qualité de l´eau et sa disponibilité H/24.