Au cours d'une conférence de presse organisée, hier, en prévision d'un séminaire de jumelage entre l'Algérienne des eaux (ADE) et la société Wallonne des eaux (SWDE), les grandes lignes de ce «fructueux partenariat» ont été tracées. Au cours d'une conférence de presse organisée, hier, en prévision d'un séminaire de jumelage entre l'Algérienne des eaux (ADE) et la société Wallonne des eaux (SWDE), les grandes lignes de ce «fructueux partenariat» ont été tracées. C'est dans cette perspective que Philippe Boury, membre du comité de direction de la SWDE, a précisé que la présence de sa société en Algérie, n'est pas pour donner des directives au personnel de l'ADE, mais plutôt pour développer une relation de partenariat. M. Boury a indiqué que la SWDE est présente depuis six ans en Algérie. «Tout au long de cette période, nous avons tissé des relations sérieuses et profondes avec l'ADE». Abordant le volet du partenariat entre les deux institutions, l'orateur a indiqué que plusieurs points communs les lient. En Belgique, selon le même intervenant, «l'eau est considérée comme un bien public qui doit être géré par des organismes publics sous la tutelle de l'Etat. La SWDE est l'une de ces gestionnaires publiques qui a la chance de gérer et d'être propriétaire du réseau». C'est pour cette raison, a-t-il dit, que contrairement à certains pays d'Europe, «nous savons comment entretenir notre réseau et investir de la manière la plus logique». Cette politique, a-t-il dit, la SWDE l'a retrouvée chez l'ADE. Profitant de l'occasion, M. Boury a fait un bref rappel du démarrage du projet de jumelage entre les deux parties. A ce sujet, il a indiqué que l'idée de jumelage a démarré suite à la formulation de l'Algérie d'une «demande de jumelage institutionnel. Avec l'appui de l'UGP, une fiche de jumelage a été élaborée et transmise à la commission européenne, qui, après validation, a émis un appel à propositions auprès des institutions européennes. C'est la société SWDE qui a été retenue en avril 2010. Une période de six mois a été laissée aux deux partenaires pour affiner l'agencement du projet. Ce qui aura été convenu entre les deux parties (ADE et SWDE) a été consigné dans un contrat». Concernant le contenu du projet de jumelage, M. Hellas, chef de projet, a précisé qu'il porte principalement sur le volet de la «formation». A cet effet, l'intervenant a indiqué que pluiseurs sessions de formation, en Algérie ou en Belgique, sont programmées sur une période de 18 mois. Le projet porte également, a-t-il ajouté, sur le volet du renforcement des capacités de l'ADE à «l'auto-surveillance». Ce jumelage entre les deux institutions permettra également la gestion des non-conformités, la mise en place d'un processus d'amélioration continu à court, moyen et long terme de la qualité de l'eau et enfin la mise en œuvre d'un dispositif de communication sur la qualité de l'eau conforme aux meilleures pratiques. Raouf Aziri