Une conférence de presse a été organisée, ce samedi soir, à l'hôtel Marhaba, par les dirigeants du CSC et le nouvel entraîneur. Lors de cette rencontre, l'entraîneur français, passionné par le football maghrébin en général et algérien en particulier, a évoqué les raisons de son choix: «Je connais les équipes du Maghreb. Je suis passionné mais ce qui vous manque, c'est la constance...». Concernant le CSC, l'entraîneur a déclaré: «Le CSC est redouté pour ses supporters. C'est un amour entre un peuple et son équipe. J'ai vécu cela à Marseille. Et même si, je n'ai encore rien vu ici j'ai, à peu près une idée...». Evoquant les objectifs, M. François Bracci a affirmé: «J'étais engagé pour que le club accède en Nationale 1. En cas d'échec, seul l'entraîneur sera responsable. Je sais ce qui m'attend...» Dans ce point de presse, l'entraîneur français nous a paru trop sûr de lui sans connaître, la réalité du terrain. En mettant la barre trop haut, M.François Bracci donne l'impression de s'aventurer sur un terrain plein de magouilles et de jeux de coulisses. Dans ce contexte, il dira, «naïvement»: «Je fais confiance à mon président !!!». Evoquant le volet de la formation, l'orateur dira: «Nous nous occuperons des petites catégories, à condition que les moyens suivent...». A Constantine, le parent pauvre du sport, demeurent les infrastructures et les moyens. Se voulant rassurant, le président du club, M.Khettabi affirma: «Dans notre programme, le CSC va bénéficier, à moyen-terme, d'une infrastructure propre à elle, c'est-à-dire dans 3 ou 4 ans...». Rappelons que l'entraîneur français a signé un contrat d'une durée de 4 ans !!... Toujours est-il, lors de ce point de presse, il a laissé tout le monde sur sa faim, malgré tout l'optimisme qu'il affichait. Notons, enfin, que François Bracci est international, il a participé à la Coupe du monde 1982, et a formé de grands joueurs, tels que Duggary et Lizarazu. Nous y reviendrons...