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De quoi décourager un...
Publié dans L'Expression le 30 - 05 - 2011

Un exportateur de marbre effectue du travail en acier. Il a affaire avec des gens en...papier et cela est insupportable...
Le procès de l´affaire dite du «marbre» exporté a été jugée avant-hier au tribunal de Hussein Dey (cour d´Alger). Avant d´entrer dans le vif du sujet, disons que les faits remontent à mai 2002, et la plainte à juillet 2009! Inouï! Impensable!
Un imbroglio qui a vu les deux conseils de l´inculpé s´attaquer au ridicule prétexte avancé par des comptables sûrs que la justice allait se prononcer les yeux fermés du fait que le Trésor public devrait s´en sortir indemne. Mais l´inculpé a aussi et surtout son mot à dire à la barre...
Maître Djamel Fodil et Maître Abou el Fadel Baâdi avaient introduit des questions préjudicielles tournant autour de vices de forme dans les poursuites. Selon Maître Fodil, la plainte remonte au mois de mai 2002, ce n´est qu´en juillet 2009 que le justiciable s´est vu signifier les poursuites.
Et ici, les deux conseils vont devoir s´échiner à expliquer que les banques et leurs divers fonctionnements demeurent un os en travers de la gorge des magistrats pas toujours au parfum des disfonctionnements de ces mêmes banques. Et tout le mystère se situe dans la démarche suivant des règles illisibles pour le non-initié dans les finances...
Rétorquant, Maître Redjoun Nabil, au nom de la partie civile, a expliqué les mécanismes des banques de ce cas d´espèce, ceux de la Banque d´Algérie du parquetier: «Il est impossible pour ces services de prendre connaissance des opérations en si peu de temps.
Et comme il faut du temps au...temps, nous estimons qu´il n´y a aucun vice de forme surtout que nous sommes au pénal!» a martelé le longiligne avocat qui a même commis un malheureux lapsus «agressif», il s´était égosillé en affirmant que le marbre ne devrait pas être expédié par rails mais par mer.
Cette écorchure a fait que le duo d´avocats avait vu rouge, mais la sagesse de la juge a vite calmé les ardeurs. Il y a lieu d´ajouter ici que certains magistrats du siège patinent à chaque fois q´une institution financière est partie dans un lourd dossier. Nous pensons de suite à la spécialisation. En effet, sans base réelle d´une solide formation autour de la marche ou de la démarche d´une banque par exemple, un juge ou son conseiller évoluent dans le brouillard. Alors, tant que nous y sommes, pourquoi ne pas aller vers des juges aguerris aux chiffres et surtout aux termes propres aux finances et aux procédures qui pondent quotidiennement des ennuis...
Pour Maître Redjoun, la relation établie entre la Banque d´Algérie et les banques commerciales est limpide. Elle est régie par une rigoureuse réglementation sans faille. Les investisseurs, pour leur grosse majorité, ignorent les démarches à suivre.
Heureusement, le contrôle instauré par la Banque d´Algérie évite les hémorragies financières surtout si le «trou» est découvert à temps. «Qu´on importe ou qu´on exporte, les lois doivent être respectées. Les devises n´appartiennent pas aux commerçants. Elles appartiennent au Trésor public en Algérie», a dit l´avocat qui est revenu au procès-verbal de constat décrié par la défense de l´inculpé; il dira que «l´infraction y est et les dommages légitimes». Il réclamera les dommages et intérêts. Le procureur réclamera une peine de prison ferme et une amende de trois millions de dinars.
Plaidant en premier, Maître Abouelfadel Baâdji met l´accent sur cette vérité indestructible que leur client travaille avec le marbre le plus prisé du monde. «Et donc il travaille en droite ligne avec la loi.
Pour cette affaire, la Sntf avait fait l´objet d´un acte de brigandage et de pillage.
Donc, la marchandise était arrivée en Tunisie dans un très mauvais état», a articulé le défenseur qui a assuré que la partie tunisienne n´a jamais régularisé la marchandise qu´elle a estimée avariée, perdue...«Notre client est innocent même si l´on devait prendre en compte que les faits remontent à 2002.
Maître Djamel Fodil était plutôt agacé par ce dossier monté sur du...vent! Il a, d´emblée, déclaré que son client faisait plutôt victime qu´inculpé. Se permettant le privilège d´ajouter les éléments que son jeune confrère avait volontairement laissés de côté.
«Cet industriel-commerçant -exportateur ne vit pas sa première année d´exportateur. Il travaille depuis près de quarante ans. Il est, à l´abri du besoin. Ce n´est pas un voleur. Assez de répression!»
Il suffit de poursuivre les honnêtes gens. Des gens qui étouffent sous la bureaucratie. Regardez-le, a-t-il eu un moment l´idée de faire de l´export de marbre en catimini? Non! Les douaniers savaient. Ils étaient au courant des millions d´opérations réalisées et pas pour celle de mai 2009. C´est impensable et ridicule! C´est même à la limite de la révolte! Il y a quotidiennement des resquilleurs qui sont pris la main dans le sac, mais il y a beaucoup plus ceux que l´on n´arrive pas à arrêter dans leurs crimes et délits», a dit l´avocat des Bananiers, avant de réclamer «vivement la relaxe pour une affaire qui n´en est pas une!»
Et comme pour sonner la récréation, l´inculpé est invité à prononcer le dernier mot comme le souligne la loi et ce, malgré les tentatives des avocats de se répliquer. Ce tribunal refuse net.
Il prend acte du dernier mot de l´inculpé: «Relaxe» et met en examen l´affaire sous quinzaine, le temps de relire, parcourir, décortiquer les documents et se prononcer sans entrer dans les dédales de l´introduction des questions préjudicielles, par les avocats de l´inculpé, des avocats qui n´arrivent toujours pas à saisir la «queue» des poursuites, une «queue» que seul le tribunal est en mesure de...dompter.


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