Nous sommes à une époque où les journalistes sont devenus la cible n°1 des stadiers! Au moment où l´Etat algérien, à travers ses différentes instances, insiste sur le professionnalisme et le développement du sport en général, certaines parties font de leur mieux pour freiner cette machine du développement à l´instar des stadiers du stade Omar-Hamadi de Bologhine qui sont devenus une véritable terreur. Une terreur qui a comme cible privilégiée, la presse algérienne, notamment celle qui critique l´USM Alger et celle qui couvre les matchs du MC Alger. Il s´agit là d´une vérité et ce ne sont pas les cinq journalistes agressés à Bologhine, ce samedi après le match MCA-WAT, qui vont prétendre le contraire. A noter que la mésaventure des journalistes a, commencé avant même le début du match, plus exactement à l´entrée du stade lorsque ces fameux stadiers sont passés à l´acte en affichant leur hostilité. Le pire est arrivé après le coup de sifflet final de M. Abid Charef lorsque les journalistes présents ont été empêchés de pénétrer aux vestiaires pour les déclarations de l´après-match. En effet, une dizaine de stadiers déchaînés n´ont rien trouvé de mieux à faire que d´agresser cinq journalistes des quotidiens suivants: Le Temps d´Algérie, Al Khabar Erriadhi, Echibek, Al Watan et L´Expression présents sur le terrain. Mais c´est le journaliste du quotidien Le Temps d´Algérie, Youcef Rekhroukh qui a été le plus ciblé par les stadiers déchaînés, même si celui-ci n´a absolument rien fait de mal, selon un avis unanime. Pour l´information, il ne s´agit pas là de la première infraction, car ces mêmes stadiers ont même osé lâché les chiens sur les journalistes lors du match MCA-Interclub de Luanda. «Nous sommes chez nous et nous faisons ce que nous voulons!» Tel est le slogan de ces pseudos stadiers. Il est vrai que les journalistes algériens souffrent le martyre dans tous les stades du pays, mais arriver jusqu´à l´agression physique, c´est vraiment regrettable! Ouvrons ici la parenthèse pour signaler que certains stadiers de Bologhine n´ont absolument rien à voir avec cette agression caractérisée et méritent tout notre respect. Cela étant dit, en 2011 et à l´ère du professionnalisme, les journalistes sont traités de la sorte, c´est tout simplement scandaleux!. A vous de voir MM. les hauts responsables et si vous pensez que la presse algérienne mérite ce sort, laissez ces stadiers de la honte malmener à chaque fois les journalistes qui n´ont commis qu´un seul délit, celui de faire leur travail convenablement.