Les pompiers au service du citoyen à tout moment Le citoyen est le premier maillon de la chaîne des secours et ses premiers gestes sont les plus décisifs pour sauver des vies humaines en cas d'accident. Le geste qu'il faut pour sauver une vie. Le bon réflexe pour intervenir en cas de malaise cardiaque, en cas de blessure ou de brûlure d'une personne... Ces réflexes sont indispensables pour apporter les premiers secours. La Protection civile, depuis l'an dernier, organise des sessions de formation de secourisme au profit des journalistes de la presse nationale. Les unités de la Protection civile à travers l'ensemble du territoire national consacrent une bonne partie de leur temps et de leurs moyens pour promouvoir un secourisme de masse. Le but: arriver à avoir un secouriste pour chaque famille. «Dans un pays sujet aux catastrophes naturelles telles que les tremblements de terre et les inondations..., le but de la Protection civile est d'avoir un secouriste dans chaque maison», affirme Mohand Amokrane Medjekane, directeur de la communication de la Protection civile. Une formation s'est déroulée a l'unité de la Protection civile de Tikjda. Un cadre idéal mis à la disposition des journalistes pour développer leurs capacités à intervenir pour secourir une victime. Les sujets abordés, pendant les cinq jours de formation, comprenaient la gestion des premiers secours, ainsi que les principes et règles d'engagement dans les actions de secours d'urgence. Devant une personne blessée ou brûlée, inconsciente ou ayant une attaque cardiaque, de nombreux, pour ne pas dire la totalité des citoyens paniquent et en essayant de porter secours, finissent par aggraver la situation de la victime. Il faut dire que la pratique du secourisme n'est pas dans notre culture. «Quelle que soit la situation d'urgence, il importe d'apprécier correctement la situation et de réaliser les gestes de premiers secours de manière appropriée. Alerter la Protection civile qui pourra juger du degré d'urgence», a expliqué la formatrice, le lieutenant colonel Saâdi Hakima. Ce n'est ni une exagération, ni un voeu pieux, pour la Protection civile, le défi est d'aller vers un secourisme de masse. «Après avoir sauvé une vie, on peut se concentrer sur comment aider les victimes à surmonter les conséquences d'une blessure, d'un malaise ou d'un traumatisme quelconque. Chaque volontaire doit avoir des connaissances en premiers secours», poursuit l'autre formatrice, Dr Kenniche Yasmine, de l'équipe des médecins de la Protection civile. En effet, l'ambition de la Protection civile est d'offrir ce genre de formation à un grand nombre de personnes. M.Medjekane est certain que de cette façon, «nous sommes en mesure de promouvoir sur une large échelle les principes fondamentaux du secourisme». Une formation en secourisme de masse est organisée au niveau de toutes les unités de la Protection civile. Elle est destinée au grand public et s'étalera sur trois semaines. «Les personnes formées seront imprégnées des gestes utiles et vitaux pour la réanimation et l'assistance à un blessé avant l'arrivée des secours professionnels», explique Mohand Amokrane Medjekane. Cette formation assurée par des médecins et des officiers formateurs de la Protection civile, sera sanctionnée d'un diplôme en secourisme et d'une carte de secouriste. Vu le succès des premières expériences dans le domaine, des sessions sont programmées toute l'année et à travers l'ensemble du territoire national. Ainsi, la direction générale de la Protection civile a établi un vaste programme relatif à la formation des secouristes au profit des jeunes citoyens volontaires dont l'âge dépasse 18 ans ainsi que des associations.«Le citoyen formé est le premier maillon de la chaîne des secours et ses premiers gestes sont les plus décisifs pour sauver les vies humaines en cas d'accident», a souligné Dr Kenniche.Il faut noter que cette initiative touchera l'ensemble de la société.