Le représentant algérien dans cette compétition est passé à côté du sujet, lors de cette empoignade. En effet, les Rouge et Noir étaient vraiment loin de leur niveau habituel devant une formation irakienne plus volontaire, et déterminée et surtout plus organisée sur le terrain. Pour ce qui est du match, on peut dire que Ghazi et ses partenaires étaient été complètement dépassés par les événements sur le plan physique notamment, en seconde période où ils ont complètement baissé les bras en laissant l'initiative à l'équipe adverse. Pourtant, ce sont les Algériens qui ont ouvert la marque, dès le retour des vestiaires par l'inévitable Dziri Bilel, suite à un très joli coup franc. On croyait que ce but allait libérer les Unionistes pour ajouter d'autres buts, mais rien de cela n'est arrivé, au contraire ce sont les camarades de Tarek Aziz qui ont pris les choses en main en harcelant sans cesse la défense algérienne et heureusement, qu'il y avait un excellent Hicham Mézaïr dans les bois. Sincèrement, la formation de Soustara doit une fière chandelle à ce gardien qui a vraiment sauvé son équipe d'une défaite logique et incontestable comme ce fut le cas, devant le Zamalek, lors de la rencontre précédente. Les parades de Mézaïr n'ont pas désespéré les attaquants irakiens qui ont quand même pu atteindre la citadelle Unioniste à sept minutes de la fin, par l'intermédiaire du capitaine Akla qui a exploité une balle relâchée par Mézaïr suite à un tir puissant de Ayman Madjed des 20 mètres. Ouichaoui aurait pu assommer cette formation d'El Chorta, une minute plus tard après qu'il se soit présenté seul, face au gardien irakien mais son tir rata complètement le cadre. Hormis cette tentative, l'initiative était irakienne, puisque les Akla et ses coéquipiers ont raté bon nombre d'occasions nettes à score, notamment lors des dernières minutes du match. Une fois de plus, chapeau bas à Mézaïr qui était vraiment à la hauteur de sa réputation. Maintenant, tout ce qui reste à faire à nos représentants, c'est de s'imposer lors des deux rencontres restantes devant El Kuweït et El Djeïch. Une mission qui s'annonce très difficile, mais qui est loin d'être impossible, à condition que les protégés de Aït-Djoudi montrent leur vrai visage et surtout développent leur jeu habituel, car un autre faux pas sera synonyme d'une élimination de cette compétition arabe.