Une étoile confirmée de la chanson kabyle Le tomber de rideau du festival le plus populaire de la capitale des Hammadites, le festival de Djoua, était pévu pour hier soir avec une soirée spéciale en hommage à Slimane Azem. La clôture du Festival de Djoua hier (samedi) soir fera place au lever de rideau de l'autre festival local dédié à la chanson amazighe qui se tiendra à partir d'aujourd'hui jusqu'au 29 du mois en cours au stade scolaire du chef-lieu de la ville de Yemma Gouraya sous l'égide du comité des fêtes de la ville de Béjaïa. Le tomber de rideau du festival le plus populaire de la capitale des Hammadites, le festival de Djoua, était pévu pour hier soir avec une soirée spéciale en hommage à Slimane Azem. Cette soirée de clôture en hommage à l'un des monuments de la chanson kabyle devait être animée et modérée par l'autre figure emblématique de la chanson algérienne, Kamel Hamadi avec une pléiade d'artistes et chanteurs dont Boudjemaâ El Ankis, Agraw, et l'autre figure de la poésie kabyle, Ben Mohamed. Ainsi, le mont de Taqintocht du village Mazkouane, le nouveau site du festival, aura vécu la semaine la plus mouvementée de son histoire. En effet, en l'espace d'une semaine pleine d'activités, ce site aura vu défiler, exposer, chanter, danser et visiter des centaines, voire des milliers de festivaliers, d'estivants, de visiteurs et autres chanteurs et musiciens de renommée nationale et internationale. Excepté le faux bond du roi du raï, Khaled Hadj Brahim, qui n'a pas été au rendez-vous, tout le programme tracé par les organisateurs a été exécuté fidèlement malgré les problèmes liés essentiellement au respect des horaires de passage sur scène. En effet, Khaled, qui devait faire son show mercredi soir dernier, a cédé la place à l'autre légende vivante de la chanson chaâbi kabyle, Akli Yahiaten, de signer son retour au festival de Djoua retrouvant tout simplement une deuxième jeunesse sur scène comme à chaque participation. Après une soirée de jeudi plus ou moins animée par des chanteurs locaux, meublée par la troupe de Béchar, la soirée de vendredi, soit la veille de la clôture, a été très animée par le passage de Akli D, une étoile montante de la nouvelle génération des chanteurs kabyles dans son style yal en particulier. Akli D a fait vibrer les présents avec ses différents tubes dont Larbi tranquille, Ayabarmen,... entre autres. Ainsi prend fin le Festival de Djoua, objet de controverse entre les adeptes et les opposants qui ont tout fait pour saborder cette manifestement culturelle. Malgré tous les obstacles que nous avons affrontés, nous avons pû, grâce à l'abnégation de toute une équipe convaincue et surtout engagée relever le défi. Le Festival de Djoua a quand même eu lieu. «La délocalisation du site en l'espace d'un laps de temps très court ne nous a pas découragés pour tenir notre rendez-vous annuel» nous déclare Boubekeur Khelfaoui, l'initiateur et père dudit festival. Par ailleurs, même si la vocation du Festival de Djoua est de promouvoir le développement local par la réhabilitation du patrimoine ancestral de la région, il n'en demeure pas moins que le volet chant et musique a toujours pris le dessus durant les trois éditions au point de faire de l'ombre aux autres segments du festival que les organisateurs veulent, pêle-mêle, propulser et accélérer dans ce cadre...