Le rideau est tombé lundi soir sur la 7e édition du Festival de la chanson amazighe que le comité des fêtes de la ville de Yemma Gouraya a organisée depuis le 5 août. Le 7e Festival de la chanson amazighe qui s'est déroulé du 5 au 10 août dernier, a été, au-delà de l'ambiance festive des soirées, un moment fort par l'hommage rendu à Abdelwahab Abdjaoui, un pionnier de la chansonnette bédjaouie. Le rideau est tombé lundi soir sur la 7e édition de la chanson amazighe que le comité des fêtes de la ville de Yemma Gouraya a organisée depuis le 5 du mois en cours. La cérémonie officielle de clôture a eu lieu avant-hier à la Maison de la culture de Béjaïa en présence des autorités communales, à leur tête le Dr Henache, président de l'APC, Hamid Merouani, vice-président chargé des affaires sociales, culturelles et sportives en sa qualité de président du comité des fêtes, et le vice-président de l'APW, M.Nacer Toutou en sa qualité de président de l'APW par intérim. Ainsi, pour la 7e fois consécutive, la capitale des Hammadites a accueilli le Festival de la chanson amazighe, un rendez-vous culturel qui a plongé les fans de la musique folklorique, moderne et chaâbie, dans une ambiance festive durant cinq jours de suite au niveau du théâtre régional Malek-Bouguermouh, et de la Maison de la culture Taos-Amrouche, place du 1er-Novembre (ex-place Gueydon) et autre Théâtre de verdure. Le festival qui avait comme objectif, la promotion de la chanson amazighe, a été aussi un concours entre les différents chanteurs amateurs qui se sont produits dans le but de faire connaître leur talent. A cet effet, des prix ont été distribués aux trois lauréats de chaque genre musical, folklorique, moderne et chaâbi. Ainsi, les deux premiers prix du genre musiques folklorique et moderne sont revenus à deux soeurs de Tizi Ouzou, Outaleb Sonia et Melila qui ont été accompagnées sur scène à la guitare par leur papa, un prof d'anglais en fonction et également musicien. Le lauréat du troisième prix dans le genre chaâbi, est Boulila Lyès, un jeune chanteur amateur de Béjaïa. D'autre part, la cérémonie de clôture du Festival da la chanson amazighe dans sa 7e édition consacrée, pour rappel, en hommage à Abdelwahab Abdjaoui, a été aussi une occasion de mettre en valeur les efforts consentis durant des décennies au service de la chanson. A cet effet, un prix spécial a été remis dans une ambiance émouvante. Les organisateurs, à leur tête M.Merouani, affichaient une satisfaction du devoir accompli et promettent d'autres éditions plus riches avec pour option l'internationalisation du festival. «Pour nous, c'est une réussite totale et sur tous les plans, promotion de la chanson amazighe et découverte de jeunes talents, notamment le volet création chez ces jeunes qui veulent faire valoir leur talent. Après une 7e édition très réussie, nous envisageons de propulser ce festival au niveau national et international pour faire participer nos compatriotes à l'intérieur et à l'étranger. Je tiens à remercier l'APC de Béjaïa, et nos sponsors pour leur apport considérable et le rendez-vous est d'ores et déjà pris pour l'année prochaine.» Par ailleurs, pour le gala de clôture, l'honneur est revenu à Rachid Koceïla, Boualem Chaker et Hasnaoui Amechtouh, invités d'honneur du festival appuyés par le ballet de danse de Laïd Djelloul qui a fait vibrer l'assistance venue nombreuse. Ainsi, prend fin la 7e édition du Festival de la chanson amazighe, une initiative de taille qui ne manquera pas de participer à la redynamisation de la chanson algérienne, en général, et celle d'expression amazighe, en particulier, sur tous les plans.