Ce matériel permettra une meilleure couverture policière dans la traque au banditisme. La sûreté nationale vient de réceptionner un nouveau laboratoire Ibis. L'utilisation de cette nouvelle approche en matière d'acquisition d'équipements de technologie de pointe permet de rendre plus efficace les investissements scientifiques augmenter par conséquent le potentiel des enquêteurs judiciaires en diminuant les coûts et le temps. C'est dans ce sens que la firme canadienne Forensic Technology a créé le système Ibis (Integrated Balistics Identification System). Pour Stephan Allard, vice-président de la firme canadienne, l'Algérie est son second partenaire, mais le premier en efficacité en dépit du fait qu'il existe 235 laboratoires du genre aux USA. Cet outil permettra à l'expert en balistique de participer de manière proactive aux enquêtes judiciaires et à la résolution des crimes. L'Ibis est un moyen qui peut analyser des milliers d'éléments de preuve à l'échelle locale, nationale ou internationale. Grâce à ses capacités de recherche et de comparaison automatiques sans précédent, Ibis exécute en quelques minutes des tâches qui, jusqu'à ce jour, prenaient des mois. Propulsant l'identification des armes à feu dans l'ère de l'informatique, à l'instar d'Afis pour les empreintes digitales, Ibis se compose de systèmes uniques qui conjuguent leurs fonctions pour saisir les données des balles et des douilles. Le module Bulletproof saisit les données provenant de balles vierges ou endommagées, quelle que soit leur composition, alors que le module Brasscatcher saisit les données des cartouches à partir des empreintes laissées par le percuteur, de la culasse et des rayures des éjecteurs. Relié par Isdn, relais de trame, IT et autres systèmes commerciaux de mise en réseau, Ibis permet le contrôle confraternel et la confirmation des concordances entre les différents laboratoires. Déterminée à combler les besoins de tout organisme d'application de la loi, quelle que soit sa taille, Forensic Technology (FTI) évalue (avant l'installation du système) le nombre et le type de balles, de douilles et d'armes à feu saisies et examinées par le laboratoire fin de déterminer la mémoire Ibis appropriée et la vitesse de traitement requise. Le système Ibis est recommandé par Interpool puisqu'il permet de contrôler la mobilité des armes une fois répertoriées. D'ailleurs, un tel système permet en outre à la police de gagner en crédibilité et d'augmenter l'efficacité de la justice. Ces explications ont été fournies par M.Mohamed Nekkoud, directeur du laboratoire scientifique et technique en présence de Ali Tounsi, Dgsn, Hadj Omar Hadiri, chef d'état-major de la police du Soudan, et de Carlos Corales, commissaire général de la police scientifique d'Espagne. Ces deux derniers ont réitéré la volonté de leurs pays de soutenir leurs efforts en matière de collaboration dans la lutte contre la criminalité et le terrorisme avec l'Algérie. Dans le cadre des festivités du 41e anniversaire de l'indépendance, M.Ali Tounsi accompagné de ses hôtes s'est rendu à Bab Ezzouar où le Dgsn a inauguré la première crèche spéciale enfants de la sûreté de police, baptisée du nom de Mme Ghania Fark, officier de police décédée lors du séisme du 21 mai dernier. La seconde est en phase de réalisation à El-Achour. Ensuite la délégation a mis pied à terre à l'unité d'hélicoptères de Dar-Beïda. Cette unité dispose de 2 hélicoptères de type Ecureuil AS 350 fraîchement acquises pour un coût de 3 millions d'euros l'unité. Dans un proche avenir, la Dgsn compte réceptionner 2 autres hélicoptères. En plus de l'acquisition de huit sur une période de cinq ans, la Dgsn compte s'équiper de 2 avions légers d'ici l'année prochaine.