la compagnie s'est trouvée contrainte d'appliquer un plan de délestage qui permet de protéger le réseau électrique. En visite, hier, à Souk-Ahras, Chakib Khelil est revenu sur le problème du manque d'électricité qui se pose pour indiquer que «l'Etat a fait tout ce qui était en son pouvoir pour régler cette affaire». Cela, avant d'ajouter que «les projets en cours de réalisation résoudront définitivement cette question dans les trois ans à venir». Pour rappel, la forte consommation d'énergie électrique en cette période de grande chaleur a entraîné une baisse sensible de la tension électrique, ce qui a induit des perturbations dans l'alimentation, notamment dans la capitale, a indiqué Sonelgaz dans un communiqué. S'expliquant sur le phénomène des coupures à répétition de l'électricité, cette entreprise n'a pas manqué de signaler que la capacité de production est devenue insuffisante par rapport à la demande. «Nous avons enregistré une augmentation de près de 11 % de la demande comparativement à 2002 et ce, en raison principalement de l'utilisation des climatiseurs», explique-t-on dans le communiqué. Le déficit en production est également expliqué par la non-réalisation des investissements planifiés par Sonelgaz et qui ont connu des retards. La station de Boudouaou aussi a été endommagée par le séisme de Boumerdès. Face à cette situation, Sonelgaz s'est trouvée contrainte d'appliquer un plan de délestage qui permet de protéger le réseau électrique toutes les fois que la tension menace de chuter. Ces coupures volontaires, très incommodantes pour les clients, demeurent, aux yeux de cette entreprise, la seule alternative pour minimiser les conséquences de cette situation. Les plans de délestage sont «tournants» de façon à ne pas toucher toujours au même moment la même clientèle, en évitant les secteurs sensibles, tels que les centres hospitaliers, services de sécurité et des eaux. Certains délestages programmés seront annoncés aux clients industriels gros consommateurs d'électricité, a indiqué Sonelgaz. Précisant toutefois que l'entreprise «peut se trouver malheureusement dans l'impossibilité de prévenir ses clients en cas de délestages non programmes».