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Les espaces verts bétonnés
ANNABA
Publié dans L'Expression le 07 - 08 - 2011

Le béton tend à envahir les espaces verts anciens ou ceux qui se construisent à travers la ville de Annaba.
Il n'est que de considérer la longue séparation en béton qui s'étire au milieu de la voie rapide entre le centre-ville et l'aéroport Rabah-Bitat de Annaba, ou encore celle longeant la route reliant le pont Blanc à la plage Rizzi Amor, en passant par le Valmascort. Des tonnes de béton furent «gâchées» pour construire ce long caisson de plusieurs kilomètres. Une fois rempli de terre, l'on plante des plantes d'ornement hautes d'à peine 10 ou 15 centimètres.
Durant les années 1980, les bordures des espaces verts étaient matérialisées par des plantations de lauriers-roses, mimosa, petits palmiers et autres plantations qui suffisaient à circonscrire ces aires de verdure sans avoir recours au béton armé et les arbres et les arbustes plantés à l'intérieur ne s'en portaient que mieux.
Sauf que ces dernières années, le souci n'est plus en faveur de l'environnement, puisque la mode est au bétonnage à outrance, à commencer par les airs de jeu, comme c'est le cas de celui de Didouche-Mourad, où cet espace est construit à 100% en béton, et c'est aux risques et péril de l'enfant qui chute au beau milieu de cet espace en béton. Même constat pour les jardins publics. Du moins ceux qui sont ouverts au public, à l'image de celui sis en face du marché El Hattab, fermé juste après les aménagements réalisés en 2009. Il faut dire que les aménagements ont eu à toucher les bancs et le nettoiement du jardin, pour une enveloppe assez conséquente, pour que, en fin de compte, cet espace vert demeure fermé les 365 jours de l'année. Les aménagements se suivent mais ne se ressemblent pas. Tentant de créer plus d'espaces verts à Annaba, il a été procédé à l'aménagement de la place Tarik Iben Ziad, appelée aussi la place du Théâtre, un projet qui n'a eu de nom que les bancs en béton, et d'adresse que la peinture verte, utilisée pour les bordures, pendant que les mini- sarcophages font office de décharges publiques, le tout synonyme d'environnement saccagé volontairement.
C'est pour dire qu'une nouvelle culture est née. Pourquoi se casser la tête à acheter des plantes qui meurent pour réaliser une bordure, consolider un talus ou matérialiser une aire quelconque, qu'elle soit destinée aux jeux d'enfants ou au repos des personnes adultes? Il existe pourtant des idées à foison, pouvant répondre à toutes les exigences d'un bon aménagement qui ne soit pas obnubilé par le béton armé et le treillis soudé. Comme il existe de véritables paysagistes compétents qui feront appel aux multiples ressources que peut offrir une pépinière bien adaptée aux conditions climatiques locales.
Malheureusement, force est de reconnaître que la direction de l'environnement, encore moins les associations à caractère écologique, n'ont pas l'air de se préoccuper du cadre de vie, acceptant des arrangements qui, au bout du compte, hypothèquent l'avenir pour des décennies. On laisse faire des énormités, on laisse mettre en terre des plantules qu'on oublie d'irriguer et qui finiront par se dessécher. Concernant les projets en cours de réalisation comme celui du jardin public de la colonne El Houria, appelé communément le jardin de «Bibenes la Colonne», datant de l'ère coloniale, cet espace vert de renom, vient d'être éventré, pardon... de subir une opération d'aménagement, dont les 80% à base de béton armé, en remplacement des bancs en bois et autres décorations purement naturelles.
Ce jardin accueillait des milliers de gens, grands et petits, notamment en fin de journées ramadhanesques, où les jeûneurs, accompagnés de leurs enfants, se donnaient rendez-vous, pour discuter de tout et de rien en attendant le f'tour. Aujourd'hui, fermé pour travaux, ce jardin commence à être envahi par le béton armé. Reste à savoir si dorénavant il sera permis que les milliers d'enfants jouent dans des espaces verts qui ne sont pas conçus pour leurs jeux et leurs plaisirs. Pour l'heure, le béton a encore de beaux jours devant lui, au vu de sa poussée envahissante, pour les espaces verts anciens, ou même ceux qui se construisent à travers la ville de Annaba.


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