Le dossier est toujours à l'étude et la décision sera prise dans les jours à venir. Le gouvernement algérien n'a pris aucune décision concernant sa candidature à l'organisation de la CAN 2013. Une source du ministère de la Jeunesse et des Sports a révélé hier à L'Expression que le dossier est toujours en étude et que la décision sera prise dans les jours à venir. Cela témoigne de la volonté de l'Algérie de postuler à abriter le plus grand événement du football africain. A présent, tout se fait dans la discrétion totale. Le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, ne s'est pas officiellement exprimé sur le sujet. Mais, une proposition dans ce sens a été faite au gouvernement. Ce dernier est en train d'approfondir la question en étudiant tous les volets avant de se prononcer, relève la même source. «J'affirme qu'une proposition dans ce sens sera étudiée par le gouvernement, mais à présent aucune décision définitive n'a été prise», selon notre source. Prévue initialement en Libye, la CAN 2013 sera délocalisée à cause de la situation politique que traverse ce pays. La Confédération africaine du football a décidé d'annuler l'attribution de la CAN à la Libye en laissant les portes ouvertes aux éventuelles candidatures. On apprend, par ailleurs, qu'au niveau de la FAF on n'a pas eu, encore, de suite à ce sujet. L'instance de Mohamed Raouraoua est toujours en attente d'une réponse claire de la part de la tutelle. Procédure oblige, la candidature doit d'abord émaner de la FAF qui présente un dossier solide et qui répond au cahier des charges de la Confédération africaine de football. Une fois étudié et validé au niveau du MJS, le dossier sera remis à la FAF qui présentera la candidature officielle de l'Algérie pour abriter cette compétition. A présent, l'Afrique du Sud est parmi les pays en course pour suppléer la Libye. Ce pays qui a organisé avec succès la dernière Coupe du Monde, a de fortes chances d'avoir l'aval de la CAF. Il s'agit d'un sérieux concurrent pour l'Algérie. Mais, nous n'en sommes pas encore-là. Le gouvernement Ahmed Ouyahia étudie, comme souligné, tous les volets avant de se prononcer. Il s'agit, notamment, des infrastructures sportives. L'Algérie ne dispose pas aujourd'hui, faut-il le dire, de stades d'envergure dignes d'abriter la plus grande compétition africaine. Les stades existants, complexe du 5-Juillet, de Annaba, Oran, Blida sont dans un état lamentable. Il va falloir construire de grands complexes et refaire les pelouses des stades sus-cités. A cela s'ajoute toute la logistique qui va avec. Référence faite au transport et notamment à l'hébergement. Les infrastructures d'hôtellerie, qui existent, ne suffiront pas pour héberger et prendre en charge des dizaines de délégations et des centaines de supporters qui vont se déplacer pour encourager leurs équipes respectives. Toujours selon la même source, le gouvernement temporise encore et passera à la loupe tous ces détails avant de prendre une décision définitive. Une chose est sûre, aucun dossier ne sera transféré au Caire, siège de la CAF, sans l'aval des autorités du pays.