Le procès du président égyptien déchu Hosni Moubarak, accusé de «corruption» et de «meurtre de manifestants» lors de la révolte populaire de janvier et février derniers a été ajourné au 5 septembre, a annoncé lundi le président du tribunal pénal du Caire précisant que les audiences se tiendraient désormais à huis clos. Le magistrat Ahmed Refaat a déclaré que M. Moubarak et son ancien ministre de l'Intérieur, Habib el-Adli, seraient jugés au cours d'un seul et même procès, accédant ainsi à l'une des principales demandes des avocats des familles des victimes. M. Adli est également poursuivi pour le meurtre de manifestants. Son procès avait repris dimanche et avait été ajourné au 5 septembre. Le juge a aussi décidé de mettre fin à la diffusion télévisée des audiences «afin de préserver l'intérêt général».