Le procès de l'ex-président égyptien, Hosni Moubarak, qui comparaissait à nouveau hier, devant la justice, est ajourné. Le président du tribunal pénal du Caire a annoncé le report au 5 septembre du procès de l'ex- Raïs pour meurtre de manifestants et corruption, en précisant que les audiences se tiendraient, désormais, à huis clos. Le procès de l'ex-président égyptien, Hosni Moubarak, qui comparaissait à nouveau hier, devant la justice, est ajourné. Le président du tribunal pénal du Caire a annoncé le report au 5 septembre du procès de l'ex- Raïs pour meurtre de manifestants et corruption, en précisant que les audiences se tiendraient, désormais, à huis clos. Ahmed Refaât a déclaré que Hosni Moubarak et son ex-ministre de l'Intérieur, Habib el-Adli, seraient jugés au cours d'un seul et même procès, accédant ainsi à l'une des principales demandes des avocats des familles des victimes. Habib El Adli est, également, poursuivi pour le meurtre de manifestants. Son procès avait repris, dimanche, et avait été ajourné au 5 septembre. Le magistrat a aussi décidé de mettre fin «à la diffusion télévisée des audiences», afin de préserver l'intérêt général. Les deux audiences du procès ont été jusqu'ici diffusées en direct à la télévision publique et massivement suivies par les Egyptiens. Hosni Moubarak a comparu, couché sur une civière, dans le box des accusés, avec ses deux fils qui se tenaient à ses côtés et semblaient vouloir l'abriter des caméras, comme lors de la première audience le 3 août. Son apparition dans le box grillagé, la première depuis sa chute, avait fait sensation en Egypte et dans le monde entier. Le procès pour meurtre de manifestants et corruption de l'ex-Président égyptien, le premier d'un dirigeant du Moyen-Orient depuis le début du «printemps arabe», a repris au Caire sous haute sécurité. L'ex-président égyptien, Hosni Moubarak, est arrivé, hier au matin, sur une civière à l'Académie de police, dans la banlieue du Caire, selon des images diffusées en direct par la télévision publique. L'ex-Président, 83 ans, est arrivé en hélicoptère près de l'Académie, puis a été transporté dans une ambulance jusqu'aux portes du tribunal où doit reprendre son procès. Toujours allongé, Hosni Moubarak a, ensuite, été placé dans le box des accusés, et a brièvement parlé à ses deux fils, qui se tenaient à ses côtés. L'ancien chef de l'Etat, chassé du pouvoir le 11 février par un soulèvement populaire sans précédent, est accusé d'«avoir donné l'ordre de tirer à balles réelles sur les manifestants ainsi que de corruption». Près de 850 personnes ont été tuées lors de cette révolte populaire sans précédent en Egypte. Au chapitre de la corruption, l'ex-Raïs est accusé d'avoir permis la vente de gaz égyptien à Israël à des prix inférieurs à ceux du marché. Près de 850 personnes ont été tuées lors de la révolte populaire de janvier-février. Ses fils Gamal et Alaa, qui s'étaient tenus à son chevet tout au long de la première audience, sont jugés à ses côtés pour corruption.Depuis le 3 août, Moubarak, 83 ans, se trouve au Centre médical international, près du Caire. Il avait été admis en avril à l'hôpital international de Charm El-Cheïkh (sud) pour des problèmes cardiaques et y était resté jusqu'à l'ouverture de son procès. L'état de santé de l'ex-Président est «quasi stable», et une équipe médicale le suit en permanence, a affirmé l'agence officielle Mena en citant une source médicale. Le procès se déroule sous haute protection policière à l'Académie de police, en banlieue du Caire, qui portait avant la révolte, ironie du sort, le nom de Moubarak. Ahmed Refaât a déclaré que Hosni Moubarak et son ex-ministre de l'Intérieur, Habib el-Adli, seraient jugés au cours d'un seul et même procès, accédant ainsi à l'une des principales demandes des avocats des familles des victimes. Habib El Adli est, également, poursuivi pour le meurtre de manifestants. Son procès avait repris, dimanche, et avait été ajourné au 5 septembre. Le magistrat a aussi décidé de mettre fin «à la diffusion télévisée des audiences», afin de préserver l'intérêt général. Les deux audiences du procès ont été jusqu'ici diffusées en direct à la télévision publique et massivement suivies par les Egyptiens. Hosni Moubarak a comparu, couché sur une civière, dans le box des accusés, avec ses deux fils qui se tenaient à ses côtés et semblaient vouloir l'abriter des caméras, comme lors de la première audience le 3 août. Son apparition dans le box grillagé, la première depuis sa chute, avait fait sensation en Egypte et dans le monde entier. Le procès pour meurtre de manifestants et corruption de l'ex-Président égyptien, le premier d'un dirigeant du Moyen-Orient depuis le début du «printemps arabe», a repris au Caire sous haute sécurité. L'ex-président égyptien, Hosni Moubarak, est arrivé, hier au matin, sur une civière à l'Académie de police, dans la banlieue du Caire, selon des images diffusées en direct par la télévision publique. L'ex-Président, 83 ans, est arrivé en hélicoptère près de l'Académie, puis a été transporté dans une ambulance jusqu'aux portes du tribunal où doit reprendre son procès. Toujours allongé, Hosni Moubarak a, ensuite, été placé dans le box des accusés, et a brièvement parlé à ses deux fils, qui se tenaient à ses côtés. L'ancien chef de l'Etat, chassé du pouvoir le 11 février par un soulèvement populaire sans précédent, est accusé d'«avoir donné l'ordre de tirer à balles réelles sur les manifestants ainsi que de corruption». Près de 850 personnes ont été tuées lors de cette révolte populaire sans précédent en Egypte. Au chapitre de la corruption, l'ex-Raïs est accusé d'avoir permis la vente de gaz égyptien à Israël à des prix inférieurs à ceux du marché. Près de 850 personnes ont été tuées lors de la révolte populaire de janvier-février. Ses fils Gamal et Alaa, qui s'étaient tenus à son chevet tout au long de la première audience, sont jugés à ses côtés pour corruption.Depuis le 3 août, Moubarak, 83 ans, se trouve au Centre médical international, près du Caire. Il avait été admis en avril à l'hôpital international de Charm El-Cheïkh (sud) pour des problèmes cardiaques et y était resté jusqu'à l'ouverture de son procès. L'état de santé de l'ex-Président est «quasi stable», et une équipe médicale le suit en permanence, a affirmé l'agence officielle Mena en citant une source médicale. Le procès se déroule sous haute protection policière à l'Académie de police, en banlieue du Caire, qui portait avant la révolte, ironie du sort, le nom de Moubarak.