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Le pire est à venir
MALADIES DE L'ETE
Publié dans L'Expression le 24 - 07 - 2003

La santé du citoyen est désormais l'affaire de tous.
Le ministère de la Santé tire la sonnette d'alarme et interpelle la responsabilité d'autres secteurs de souveraineté. La santé du citoyen est désormais l'affaire de tous. Surtout lorsqu'une pollution chronique jette tout son fiel au visage des estivants. Détails.
Selon un rapport du ministère de la Santé, les récentes maladies dont ont été victimes des centaines de citoyens ayant pris le risque de se baigner dans les eaux marines polluées des plages de la côte ouest algéroise, ne seraient que la partie visible de l'cceberg.
Le pire est à venir, laisse-t-on entendre à la direction de la prévention du département d'Aberkane. Jusqu'à présent les spécialistes en ophtalmologie ont pu déceler une conjonctivite aiguë chez les jeunes adultes qui se sont aventurés dans l'onde peu sûre de la côte ouest.
L'on pressent, mais à long terme, la déclaration de pathologies autrement plus sérieuses ; c'est que l'analyse des eaux polluée encore en cours dans certains laboratoires spécialisés nationaux ne manquera pas de révéler prochainement la présence de métaux nocifs pour la santé de l'homme.
Si certains admettent la présence de nitrates et autres, d'autres sources n'excluent nullement la probable pollution de la mer par des éléments chimiques hautement toxiques et dont les effets ne se déclareraient sur le corps humain que longtemps après son contact avec l'élément contaminé qui est cette fois l'eau de mer. Pourtant, les plages, fermées immédiatement et interdites à la baignade au moment du pic épidémiologique, se voient, aujourd'hui, ouvertes au public.
Les spécialistes de la prévention rassurent et disent effectuer des prélèvements pour analyses microbiologiques desquelles découle toute décision d'autorisation d'accès aux plages. C'est qu'au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière ce sont là des analyses de routine auxquelles on procède tout au long de l'année.
Et si l'on a semblé être pris au dépourvu à un moment donné, cet été par la flambée virale c'est là un phénomène tout à fait normal puisque l'évolution de la composition physico-chimique du bord de mer évolue sans cesse et peut varier d'un moment à un autre. Au ministère de la Santé, l'on évoque cependant le coût de telles analyses dont le montant d'un prélèvement pour une seule plage seulement revient à 7000 DA.
Ce dernier chiffre doit être multiplié par 3746 plages pour avoir une idée exacte de ce que coûte une analyse microbiologique. Des frais souvent imputés à des laboratoires d'hygiène dont les moyens en la matière ne sont pas toujours à la hauteur de leur lourde mission.
En passant en revue les inquiétudes des autorités médicales quant à la salubrité de nos eaux de baignade, les professeurs en prévention n'hésitent pas à interpeller d'autres secteurs en charge de la salubrité du milieu et dont la santé du citoyen est tributaire. Ils en appellent au concept d'«intersectorialité» et son rôle dans la prévention de catastrophiques tableaux épidémiologiques tels que ceux que ne cesse de connaître le pays depuis le début de l'été.
Ils tirent la sonnette d'alarme et en appellent au sens civique du citoyen dont dépendent toutes les actions des autorités à quelque niveau que ce soit.


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