1 Français sur 7 vivait au-dessous du seuil de pauvreté en 2009. C'est-à-dire avec moins de 954 euros par mois. Quelque 8,2 millions de personnes étaient considérées comme pauvres en France en 2009, soit plus de 13% de la population globale, selon une étude de l'Institut de la statistique, publiée mardi. Ainsi, près d'un Français sur sept est considéré comme pauvre en 2009. Un chiffre en hausse de 0,5% par rapport à 2008. En même temps, le niveau de vie des plus aisés a légèrement augmenté. Ainsi, le nombre de personnes vivant sous le seuil de pauvreté, soit avec moins de 954 euros par mois, a augmenté en 2009 pour atteindre 13,5% de la population en France métropolitaine, et cela, en raison de la crise économique, a indiqué l'Insee. La France comptait en 2008 quelque 7,84 millions de personnes pauvres, ce qui représentait alors 13% de la population. D'après l'Insee, l'augmentation du nombre de personnes pauvres peut être rapprochée de la hausse du chômage induit par la crise, déclenchée en 2008, suite à une récession mondiale. Après quelques mois de stabilisation et de baisse du chômage en France, la tendance s'est clairement inversée depuis le mois de mai 2011. Le chômage a en effet, augmenté à partir de cette date et pour suit actuellement sa progression: + 1,3% au mois de juillet, soit une hausse enregistrée de plusde 36.100 chômeurs. L'étude de l'Insee confirme, par ailleurs, que les inégalités se creusent entre les Français les plus modestes et les plus aisés. «Le niveau de vie des 10% des personnes les plus modestes est inférieur à 10.410 euros annuels, en baisse de 1,1% par rapport à 2008», précise l'Insee, selon lequel le contexte de crise économique se répercute sur l'ensemble des ménages, «mais ce sont les plus modestes qui sont les plus touchés». La France, dont la population a atteint en janvier 2011 plus de 65 millions d'âmes, a réalisé une croissance nulle de son Produit intérieur brut (PIB) au deuxième trimestre de l'année, après une croissance de 0,9% au premier trimestre, selon l'Insee qui a relevé un repli de toutes les branches, excepté celle de l'industrie agroalimentaire. Enfin, le niveau de vie médian des retraités a augmenté et leur taux de pauvreté est stable, à 9,9%.