Dans des réactions séparées rendues publiqueS hier, la Ligue arabe et l'Organisation de la Conférence islamique (OCI) ont dénoncé et estimé «inacceptable» un rapport qui «blanchit» Israël. La Ligue arabe a dénoncé, hier, le rapport élaboré par l'ONU sur le raid israélien sanglant contre la flottille de liberté qui tentait de briser le blocus de Ghaza en mai 2010. de son côté, l'OCI a également condamné hier le rapport de l'ONU sur le raid israélien sanglant contre une flottille internationale qui tentait de briser le blocus de Ghaza en mai 2010, le jugeant «inacceptable». Pour la Ligue arabe, «Il s'agit d'un rapport impartial qui porte atteinte à la réputation de l'organisation onusienne», a souligné le secrétaire général adjoint de la Ligue arabe pour les affaires de la Palestine et les territoires arabes occupés, Mohamed Sobeih, dans des déclarations à la presse. Le diplomate a ajouté que ce rapport «encourage les agressions et la guerre», précisant qu'Israël pourrait le prendre comme prétexte pour poursuivre le blocus contre la bande de Ghaza. Le responsable arabe s'est déclaré «étonné» par le contenu du rapport considérant comme «légitime» le blocus imposé aux habitants de Ghaza, précisant que le siège israélien est «une mesure contraire à toutes les chartes internationales, notamment la quatrième convention de Genève». Le rapport d'enquête commandité par l'ONU, rendu public jeudi, considère que l'armée israélienne, qui a tué neuf passagers turcs d'un bateau d'une flottille de militants pro-palestiniens en route pour la bande de Ghaza, avait eu recours à une force «excessive et déraisonnable». Mais le document onusien a jugé «légal» le blocus naval imposé par Israël contre le territoire palestinien en Méditerranée. Réagissant à ce nouveau développement de la situation, le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu avait annoncé vendredi l'expulsion par son pays de l'ambassadeur israélien à Ankara et la suspension de l'ensemble de ses accords militaires avec Israël après le refus de l'Etat hébreu de s'excuser à la suite de ce raid. Pour sa part, l'Organisation de la Conférence islamique (OCI) qui n'a pas du tout apprécié le rapport onusien qui a minimisé le raid sanglant israélien contre une flottille internationale qui tentait de briser le blocus de Ghaza en mai 2010, l'a également dénoncé le jugeant «inacceptable». Ce rapport qui «blanchit Israël de l'attaque de la flottille humanitaire» est «inacceptable», a souligné dans un communiqué, le secrétaire général de l'OCI, Ekmeleddin Ihsanoglu, estimant que les auteurs du rapport n'avaient «pas adopté une position objective, ni impartiale». M.Ihsanoglu a rappelé que «le blocus israélien de Ghaza est une punition collective injustifiée». Israël devrait être «contraint de lever cet embargo et tenu responsable de tous les actes illégaux», a-t-il ajouté Le président turc Abdullah Gül a, lui aussi, fustigé ce rapport en proclamant qu'il était «nul et non avenu». Premiers concernés, les Palestiniens ont eux aussi dénoncé ce document, le qualifiant de «mauvais et négatif».