La salle Ibn Khaldoun a vibré ce mardi au son de la voix mélodieuse du chantre de la chanson hawzi. Le chanteur de hawzi Nouri Koufi a animé, mardi une soirée musicale à la salle Ibn Khaldoun intitulée ‘'nouba pour les sinistrés''. Cette soirée, dont les revenus seront versés au profit des sinistrés du séisme du 21 mai dernier, a été organisée à l'initiative de l'établissement Arts et Culture. Lors de cette soirée, Nouri Koufi a enchanté le public algérois, deux heures durant, par les plus célèbres chansons de son répertoire, notamment ‘'Selli Youmoumek'', ‘'Ya Dhou Aayani'', ‘'Ya Mlih'', ‘'Ya Rabi Ya Rabi Laayoun Ihbara'', ‘'Lala Malika'', ‘'Sidi Boumediene'', ‘'Ya Layamni Fi Liti'' et ‘'Ezzine El Fassi''. S'inspirant du patrimoine algérien, l'artiste chante l'amour, la beauté arabe et les traditions de l'Algérie. Nouri Koufi qui s'est absenté pendant longtemps de la scène artistique algérienne ne s'est véritablement jamais coupé de ses racines même s'il se trouve de l'autre côté de la méditerranée. Très fidèle au répertoire de la chanson traditionnelle, il a toujours imposé sa présence lors des grandes manifestations culturelles aussi bien à l'échelle nationale qu'internationale pour présenter l'Algérie profonde dans toute sa splendeur et son intarissable patrimoine culturel. Nouri Koufi s'est lancé dans le milieu artistique à l'âge de huit ans. Il animait des soirées aux côtés des meilleures associations musicales de la ville de Tlemcen, sous la houlette des grands maîtres des écoles classiques tels Hocine, Aboura et Ben Ali. Il a par la suite fait des études et des recherches dans le domaine musical ponctuant sa formation par l'initiation aux divers instruments. Après sa nomination au sein du corps enseignant, il a créé le groupe polyphonique et l'orchestre de l'école. Promu au poste de vice-président de l'association de composition et d'interprétation musicales, il a enregistré sa première célèbre chanson Sidi Boumediene en 1981/1982 et son premier disque en 1977.