L'inspection de l'environnement de la wilaya d'Alger vient de rassurer les estivants en annonçant que la matière suspecte, signalée la veille par le ministère, n'était que le reflet solaire d'une vague marine sur la surface de l'eau. Après la panique qui a gagné les estivants fréquentant les deux côtes algéroises situées à l'est d'Alger, en l'occurrence Tamenfoust Est (Marsa) et Bordj El-Bahri, à la suite de la matière de couleur jaunâtre et boueuse signalée sur une distance de 6 km et une largeur variant entre 300 et 400 m, voilà que tout semble rentrer dans l'ordre. L'information nous a été confirmée hier par l'inspecteur de l'environnement, M.Mustapha Yala. Ce dernier, joint par téléphone, nous a révélé que sa direction a reçu les analyses faites par les deux laboratoires chargés de vérifier la qualité de l'eau, en l'occurrence le laboratoire de la sûreté nationale et celui d'Hurbal. Notre interlocuteur nous a également précisé que les deux laboratoires ont constaté dans leurs analyses qu'une algue marine microscopique, après avoir subi des conditions climatiques particulières, a changé de couleur, ce qui a été à l'origine de la coloration des eaux de ces deux plages. Notre source nous a également fais savoir que son ser- vice a constaté une bonne qualité bactériologique de ces eaux de baignade. Rappelons qu'à la suite de l'alerte donnée par la Protection civile, le ministre de l'Aménagement du territoire accompagné des services de la sûreté nationale, de la Protection civile et des autorités locales, s'est rendu sur les lieux samedi à 16h pour s'enquérir de la situation sur place. Le premier responsable de l'environnement a rencontré des estivants et il s'est entretenu avec eux s'efforçant de répondre à leur préoccupation. Des mesures préventives ont été prises d'un commun accord avec la police du littoral et les services de la Protection civile