Les représentants de l'Udac envisagent de déclencher leur mouvement à partir du 31 août. Après l'Ugca, c'est au tour d'une nouvelle organisation, l'Union de défense des activités commerciales (Udac), à appeler les commerçants de la wilaya d'Alger, à observer une grève illimitée «jusqu'à ce que les pouvoirs publics se décident, enfin, à régler le problème des commerces clandestins». Les représentants de l'Udac, qui a reçu son agrément, le 20 juillet de l'année en cours, envisagent de déclencher leur mouvement à partir du 31 août, devançant en cela, celle que l'Union générale des commerçants et artisans qui se propose de l'organiser les 6 et 7 septembre prochain pour les mêmes motifs. A l'image des représentants de l'Ugca, l'Udac, par la voix de son président, Hafaifa Ayache, se plaint de la concurrence «déloyale» imposée, de fait, par les activités informelles aux commerçants légalement déclarés de la wilaya d'Alger, qui paient, régulièrement, leurs impôts à l'Etat. Pour souligner la gravité de ce phénomène, M.Hafaifa affirme qu'au niveau de la commune de Baraki, une école publique a été contrainte de fermer ses portes, du fait de la présence de très nombreux commerces illicites qui se sont installés, de façon anarchique, tout autour du bâtiment. L'orateur indique qu'outre cette question, qui lèse, tout autant, les intérêts des commerçants que des consommateurs, l'Union entend défendre ceux, parmi les membres de la profession, qui ont tout perdu après les inondations qui ont endeuillé la commune de Bab El-Oued, le 10 novembre 2001. «Parmi les propriétaires de commerce installés au marché du Triolet avant ces inondations, 253 ont bénéficié d'étals au marché Saïd Touati et 123 autres sont toujours confrontés au chômage, même si le directeur de la concurrence et des prix affirme que leur cas a été réglé».