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Le chaos dès 2012?
DURBAN OU L'ECHEC POUR SAUVER LA PLANÈTE
Publié dans L'Expression le 12 - 12 - 2011


Une vue de la conférence de Durban
«On parle parfois du changement climatique comme s'il ne concernait que la planète et non ceux qui l'habitent.» Ban Ki-moon. Discours, 3 avril 2008
La planète se réchauffe plus vite que prévu? Qu'importe, il faut prendre son temps pour trouver un accord sur les actions à engager. C'est ce que laissent penser les 195 pays réunis à Durban dans le cadre des négociations onusiennes. Les plus grands représentants de la planète sont actuellement réunis à Durban pour trouver la suite à donner au protocole de Kyoto, afin de limiter la hausse de la température à 2°C. Si l'Europe et même la Chine font preuve de bonne volonté, les Etats-Unis campent sur leurs positions et se
retrouvent sous pression, risquant d'apparaître aux yeux de tous comme les responsables du blocage des négociations. Après la vague d'espoir née suite à l'élection de Barack Obama en 2008, il semblerait désormais que l'attitude attentiste des Etats-Unis exaspère les délégations internationales réunies en ce moment à Durban.
Gaz à effet de serre
Alors que les représentants européens souhaitent lancer une «feuille de route» pour aller vers un traité mondial juridiquement contraignant d'ici 2020, les Etats-Unis jugent le débat prématuré. Avant de s'investir dans un tel traité, ils attendent des engagements similaires de la part des pays émergents. «Le moment venu, cela pourrait être une bonne idée d'avoir un accord légalement contraignant, mais je pense qu'on se focalise trop sur l'idée que c'est la panacée», commente Todd Stern, le représentant américain à Durban. Une nouvelle étude sur les portefeuilles des plus grandes banques mondiales: Bankrolling Climate Change a établi pour la première fois un classement climat complet de ces institutions financières, sur la base de leurs financements à l'industrie du charbon. «Nous avons choisi de nous centrer sur le financement du charbon car les centrales à charbon sont la plus grande source d'émissions de gaz à effet de serre», explique Heffa Schueking d'Urgewald. «Bien que le changement climatique ait déjà des impacts graves sur les sociétés les plus vulnérables, il y a de nombreux projets de construction de nouvelles centrales à charbon. Si les banques fournissent l'argent nécessaire à ces projets, elles vont ruiner les efforts pour limiter le réchauffement climatique à 2°C». L'étude identifie 20 principales «banques climaticides». Parmi le top 20, on retrouve des banques de la France, des Etats-Unis, du Royaume-Uni, d'Allemagne, de Suisse, de Chine, d'Italie et du Japon. Les trois banques alimentant le plus le changement climatique sont JP Morgan Chase (16,5 milliards d'euros), Citi (13,7 milliards d'euros) et Bank of America (12,6 milliards d'euros). Les associations demandent donc aux banques de devenir des acteurs responsables face au climat et de quitter le secteur du charbon, en réorientant leur portefeuille vers l'efficacité énergétique et les énergies renouvables, et en mettant en oeuvre des objectifs ambitieux de réduction des émissions de CO2 induites par leurs financements et investissements.(1)
De quoi s'agit-il au juste, lit-on sur le site Attac? De réduire les émissions de gaz à effet de serre conformément aux connaissances scientifiques et aux exigences politiques et éthiques? Malgré les récents rapports de l'AIE et de l'Ocde exigeant des réductions d'émissions importantes d'ici 2020, les Etats-Unis, le Canada, le Japon, l'Australie, la Russie ont clairement déclaré qu'ils ne voulaient pas d'une seconde période d'engagements contraignants. L'empressement de certains à sortir du protocole de Kyoto est à la mesure de ce qu'ils devraient payer pour non respect de leurs engagements: pour le Canada entre 14 et 19 milliards de dollars. Il reste à trouver un pays qui puisse porter plainte et obliger le Canada à verser sa dette. De mettre en place le fonds vert pour lutter contre le changement climatique? Les rares promesses de fonds publics et additionnels sont souvent assujetties à ce que le fonds vert puisse être abondé par le système financier et les marchés carbone, et à ce que le secteur privé puisse avoir un accès privilégié au fonds vert. Pendant que les communautés de base, directement affectées, devraient vivre de la charité internationale.(2)
L'Union européenne serait prête, écrit Laure Noualhat, à signer pour une seconde période d'engagements après 2012, si, et seulement si, tous les pays - les gros émetteurs comme les Etats-Unis ou la Chine, mais aussi le Brésil, l'Inde, l'Afrique du Sud... - souscrivent à un accord global de réduction d'émissions dans les années à venir. (..) Un texte produit par la présidence sud-africaine suggère que l'accord global pourrait être un «cadre légal applicable à tous» s'inscrivant dans la Convention onusienne sur le climat. Cette formulation est la clé du blocage. L'Europe souhaite un«accord juridiquement contraignant» de réduction d'émissions de CO2, ce que refusent mordicus les Etats-Unis.(3)
Pour faire simple, les négociations sur ce fameux accord global démarreraient éventuellement fin 2012, pour se finaliser au mieux en 2016. Et ce n'est pas avant 2020, au moins, que l'éventuel accord entrerait en vigueur. Pour les pays qui souffrent déjà du réchauffement climatique, ces horizons frisent le crime climatique. «Un accord prenant effet après 2020 arriverait bien trop tard, il faut plus d'ambition», a fait savoir l'Alliance des Etats insulaires et des pays les moins avancés. Quoi qu'il se décide ici, une chose est sûre: le climat a été le grand absent des négociations. «Durant ces deux semaines, plus de 2 gigatonnes de CO2 ont été émises dans l'atmosphère, a calculé Benoît Faraco, porte-parole de la Fondation pour la nature et l'homme (FNH).Autant dire que le calendrier proposé par les pays est une catastrophe.» Concernant les financements du Fonds sur le long terme, c'est le flou total. Ni la taxe sur les transactions financières ni la taxe sur les frets aérien et maritime ne seront votées ici. «Sur le fret maritime, «même pas en rêve!» nous disent les Grecs ou les Argentins», confie une négociatrice française. Quant à l'intégration des forêts dans les marchés du carbone, les discussions reprendront, elles aussi, l'an prochain. En effet, tout ce petit monde se retrouvera en 2012, au Qatar... pays où les habitants, avec 50 tonnes de CO2 par tête de pipe, sont les plus émetteurs de la planète. Un parfait symbole de la schizophrénie ambiante qui imprègne la diplomatie climatique. (3)
Le sort peu enviable de l'Afrique
«C'est le continent, écrit Audrey Garric, qui pâtit le plus sévèrement des effets du changement climatique, tout en abritant le moins de pollueurs. Et la situation risque de s'aggraver, tant la région se révèle vulnérable face au réchauffement de la planète. Un tiers de sa population, 300 millions d'habitants, vit déjà dans des zones de sécheresse, notamment dans la Corne de l'Afrique, et 75 à 250 millions de personnes supplémentaires pourraient perdre leurs moyens de subsistance d'ici à la fin de la décennie, Pourtant, l'Afrique subsaharienne ne compte que pour 4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Il y a bien, malgré tout, l'Afrique du Sud, treizième pollueur de la planète. Mais avec 4,3 millions de tonnes de CO2, selon les statistiques onusiennes de 2008, le pays se situe encore à un niveau douze fois inférieur à celui des Etats-Unis (5,4 milliards de tonnes) et seize fois moindre que celui de la Chine (7 milliards). (..) La raison de cette dichotomie: l'Afrique est tenue à l'écart des négociations climatiques, ce qui l'empêche de fait de prendre les décisions qui lui sont les plus profitables en ce qui concerne la lutte contre le changement climatique.» «Pourquoi une telle exclusion? s'interroge Audrey Garric. D'abord, parce que les délégations africaines manquent cruellement d'expérience, de compétences «Il n'est pas rare de voir une petite dizaine de membres représenter un pays africain, quand plus d'une centaine occupent les rangs des délégations américaine ou chinoise, le continent souffre de son manque de moyens.(...) Même le MDP prévu par Kyoto qui consiste pour les pays industrialisés à financer des projets réduisant ou évitant des émissions dans les pays en développement en contrepartie de crédits carbone, ne bénéficie que très peu à l'Afrique. Les trois-quarts des investissements sont faits dans les Brics (Brésil, Russie, Chine, Inde, Afrique du Sud) contre près de 5% pour l'Afrique (essentiellement en Afrique du Sud et au Nigeria). «» (4)
Une feuille de route pour un accord en 2015
Pourtant, il est possible, d'un point de vue économique et technologique, de réduire les émissions de gaz à effet de serre d'ici 2020 à un niveau qui permettrait de maintenir, au XXIe siècle, une augmentation de la température mondiale en dessous des 2 degrés Celsius. C'est ce que révèle une nouvelle étude complète intitulée Bridging the Emissions Gap (Réduire l'écart entre les besoins et les perspectives en matière de réduction des émissions), rendue publique aujourd'hui du (Pnue). Le recours accru aux énergies renouvelables, la substitution des combustibles fossiles par des combustibles d'origine renouvelable et le renforcement de l'efficacité énergétique peuvent contribuer largement aux réductions nécessaires. «Le rapport annuel du Pnue est une contribution essentielle à l'effort mondial de lutte contre le changement climatique» a déclaré le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon. «Il révèle que nous avons beaucoup de choses à faire, à la fois en termes d'ambition et de politique, mais également que l'écart peut encore être réduit si nous agissons dès maintenant. C'est un message d'espoir et une forte incitation à passer à l'action.» (5)
Les représentants de quelque 190 pays ont adopté finalement et laborieusement une feuille de route vers un accord pour tous les pays de la planète en 2015 sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, lors de la conférence climat de Durban (Afrique du Sud). L'objectif est que cet accord, dont la nature juridique devra encore être précisée, entre en vigueur à l'horizon 2020. L'objectif de la communauté internationale est de limiter la hausse de la température de la planète à +2°C. L'addition des promesses des différents pays en termes de réductions d'émissions ne permet cependant pas, loin s'en faut, d'atteindre cet objectif. Selon une étude présentée cette semaine à Durban, le monde est engagé sur la voie d'une hausse de 3,5°C du thermomètre mondial. De plus, les ministres et délégués, ont également trouvé un accord pour poursuivre, au-delà de 2012, le protocole de Kyoto. Les pays en développement, qui en sont exonérés, y tiennent fermement car il offre une «paroi étanche» entre les pays du Nord, qui ont une responsabilité «historique» dans l'accumulation de CO2 dans l'atmosphère, et le reste de la planète. Le protocole impose aux pays industrialisés, à l'exception notable des Etats-Unis qui ne l'ont pas ratifié, de réduire leurs émissions de six substances responsables du réchauffement, au premier rang desquels le CO2. Les délégués se sont mis d'accord sur le lancement d'une deuxième période d'engagements, qui concernera principalement l'Union européenne. Le Canada, le Japon et la Russie ont indiqué de longue date qu'ils ne souhaitaient pas s'engager une nouvelle fois. La mise en place du mécanisme de fonctionnement du Fonds vert, destiné à aider financièrement les pays en développement à faire face au changement climatique, a également été adopté à Durban. (6)
Que peut-on en conclure? Depuis Rio, les kermesses se succèdent à l'exception de Kyoto qui avait donné un espoir torpillé par Bush. On a pensé naïvement qu'avec Obama, les Etats-Unis ne tourneraient pas le dos à la communauté internationale, il n'en fut rien! L'administration Obama s'est lancée dans un nouvel Oildorado plus polluant: les gaz de schiste et surtout le pétrole de schiste qui est en train de démolir le paysage du Dakota du Nord. Les grands pollueurs tels que les Etats-Unis ne se sentent pas concernés par la suite de Kyoto eux qui polluent pour le quart du total? La Chine et l'Inde qui ont une position ambigüe continuent à parler de dette écologique des pays industrialisés. Le sursis de Kyoto jusqu'en 2015 ouvre sur des incertitudes. L'Europe qui a eu une position constructive ne pourra pas à elle seule régler le problème du changement climatique. Il est clair que, dans l'histoire, la prospérité a toujours été non durable car elle a reposé sur un système économique instable. La poursuite de l'argent est la racine de tout mal. Les besoins de l'homme et les possibilités de la Terre ne comptaient pas. L'accès de plus en plus restreint à l'énergie induira de plus en plus de difficultés à exploiter les ressources et les terres cultivables elles mêmes à l'agonie du fait de l'utilisation de «fertilisants» chimiques ce qui conduit à une chute importante des rendements, à la disparition des insectes pollinisateurs et à la disparition en masse d'espèces. Dans ce contexte, pauvreté, guerre, et famine seront mécaniquement la nécessité des décennies à venir, entraînant une réduction drastique de la population mondiale. En septembre 2008, le système s'est effondré, tout d'un coup, jetant le système financier mondial à genoux. Si l'on étudie l'effondrement des civilisations, on apprend qu'une civilisation qui ne parvient pas à s'adapter disparait. Est-ce ce qui arrive à notre civilisation? Est-ce la fin du Monde qui se profile? On rapporte que quand Joseph a été jeté dans le puits, ses frères donnèrent la triste nouvelle au père- qui ne voulait pas y croire en incriminant les loups. Ces derniers «consultés» jurèrent qu'ils ne furent pour rien et s'anathématisèrent en disant qu'ils vivraient le XIVe siècle s'ils avaient menti! Nous y sommes, en l'an de grâce 1433 de l'Hégire. La deuxième est la prophétie promettant la fin du monde en décembre 2012. Le compte à rebours a donc commencé. Pourtant, le partage du temps n'a pas de signification car le balisage du temps est purement hypothétique. Le temps est fléché; peu importe comment les hommes le mesurent et à partir de quand. Pour l'histoire, Denys le petit, «responsable du temps chrétien» a commencé à compter à -5, c'est-à-dire que le Christ était né depuis cinq ans au moment où on a pris sa date comme commencement de l'ère chrétienne. Mieux, le pape Grégoire constatant une anomalie dans le calendrier Julien décide de le mettre en concordance en supprimant dix jours... Il n'a donc pas lieu de s'affoler. Ceci dit, on peut donc considérer raisonnablement qu'un Monde est en train de finir dans l'anomie et qu'un autre émergera nécessairement Qui en fera partie? La question est posée.
1. David http://www.cdurable.info/Durban-qui-finance-le-changement-climatique-Banques-Charbon.html 2 12 2011
2. AITEC/Attac France, Durban, le 5 décembre 2011
3. Laure Noualhat http://www.liberation.fr/terre/01012376835-climat-tres-frileux-a-durban
4. Audrey Garrichttp://www.lemonde.fr/planete/article/2011/11/30/l-afrique-reste-en-marge-des-negociations-climatiques_1611030_3244.html
5. CyrilleLes trajectoires jusqu'à 2020 Cddurable.info 24 novembre 2011
6. http://www.liberation.fr/depeches/01012376927-climat-adoption-a-durban-d-une-feuille-de-route-pour-un-accord-en-2015


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