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Problématique à Alger
Publié dans L'Expression le 21 - 09 - 2003

Ils sont 329 574 élèves d'Alger du cycle primaire, dont 52 607 nouveaux inscrits.
Cette rentrée ne s'annonce pas de tout repos pour les autorités ni d'ailleurs pour les parents, et à plus forte raison, pour les enseignants.
Si le retard s'explique par les travaux de restauration des établissements scolaires touchés par le séisme, nombreux sont néanmoins les parents qui affichent leur scepticisme vis-à-vis de la rentrée scolaire. Djamel, père de famille, vient d'inscrire son fils à l'école primaire.
Il a pour première constatation: «Toutes les décisions prises au niveau politique ne sont que pure démagogie; les cartables n'arrivent pas à la vitesse voulue. Ni les livres que le ministère de la Solidarité nationale en coordination avec l'académie d'Alger a promis d'acheminer gratuitement aux écoliers nécessiteux et aux sinistrés. Les autres pourront les louer au niveau de leur établissement à raison de 200 DA». Officiellement, la première année moyenne verra l'introduction de l'anglais et les matières de l'éducation technologique et des sciences naturelles seront transférées vers les sciences physiques et les sciences de la nature. Pour sa part, le cycle primaire verra l'introduction de la première langue étrangère, en l'occurrence le français, en deuxième année au lieu de la quatrième.
Par ailleurs, nombreux sont les parents d'élèves qui contestent la méthode de repêchage des élèves du fait du séisme au troisième trimestre, en mai dernier. Le calcul des moyennes de passage ne semble pas être du goût des parents. Ces derniers, à ce sujet, ne manquent pas de se plaindre car leurs enfants ont été recalés au niveau de la 7e, 8e et 9e année fondamentale avec une moyenne qui varie entre 9,5 et 9,95 sur 20, «alors que le ministre a affirmé au lendemain du séisme que la moyenne de passage d'une année à l'autre sera de 9 sur 20, car nos enfants sont traumatisés par le séisme», ont-ils affirmé. Le mécontentement général aidant, les parents risquent de rejoindre le mouvement de contestation des enseignants initié par un noyau d'enseignants algérois.
Le ralliement à d'autres organisations syndicales qui exigent une augmentation des salaires dans l'immédiat, «faute de quoi l'année scolaire sera compromise», est également probable.
En effet, la majorité des syndicats, même certains affiliés à l'Ugta, revendique une augmentation des salaires et une participation aux réformes de l'éducation. Le plus virulent des contestataires demeure la CLA (Coordination des lycées d'Alger) qui campe sur ses positions à savoir : la promulgation du statut particulier de l'enseignant sans lequel aucune réforme ne pourrait être entreprise.
Mais également la hausse des salaires et la baisse de l'âge à la retraite. Il est rejoint par un autre syndicat autonome, le Snapap, qui a saisi l'occasion de la rentrée scolaire pour monter au créneau. Le 27, 28 et 29 septembre prochains, certains enseignants du secondaire comptent engager une démonstration de force en observant un débrayage de trois jours pour faire valoir leurs revendications. C'est dire le désarroi de cette frange du système éducatif face à la non-reconnaissance des pouvoirs publics. Dans les faits, c'est toute une situation de crise qu'il va falloir gérer à l'orée de cette rentrée des classes. Notons que dans les quartiers populaires touchés par le séisme, les écoles ont servi à l'hébergement des familles sinistrées. C'est le cas de l'école Mouloud-Feraoun située à Bourouba, à El-Harrach. Le directeur de cette école, avec lequel nous avons eu à nous entretenir, tient à préciser qu'à ce jour, et même s'il s'attelle à préparer toute la logistique d'accueil des futurs élèves, il avoue que les familles continuent de se rendre dans les classes de son établissement où elles passent leurs nuits. Il décrit la gymnastique à laquelle il s'astreint pour réussir sa mission de chef d'établissement et son devoir d'assistance à ces personnes à la quête d'un toit. Pour le moment, responsables et parents s'accordent à dire que le retour aux classes se présente de manière disparate. En fonction de la progression des travaux de restauration ou de la position réfractaire à la reprise. Une rentrée qui se fera a priori en dents de scie dès ce 27 septembre. Un vrai scénario chaotique.
Près de 700 établissements situés au niveau de la capitale dont 439 écoles primaires, 171 CEM et 78 lycées subissent des travaux de restauration. 7 écoles primaires ont été totalement détruites dont deux à Réghaïa, deux à Bordj El Bahri, une à Belouizdad, une à Bir Mourad Raïs et une à Baraki. Cela donne une idée sur le risque de surcharge des classes qui va sûrement se répercuter sur la qualité de l'enseignement.


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