Elle ne sera pas de tout repos en raison de l'état déplorable de certains établissements d'éducation qui se dégradent au fil des ans. D'ailleurs, et en prévision de la prochaine rentrée scolaire, le wali de Annaba a pu constater certains aspects du laisser-aller et les retards dans la livraison des nouvelles infrastructures dont le secteur de l'éducation a grandement besoin en raison de la pression qui s'exerce dans les grandes agglomérations à chaque rentrée scolaire. Cette situation a provoqué la colère du wali qui a donné sur place des instructions pour accélérer les travaux en cours dans certains établissements. Il s'agit notamment du nouveau lycée dans la localité de Chaïba, commune de Sidi Amar et qui accuse un retard quant à la construction de trois établissements. Un autre lycée de Hdjar Eddis, commune de Sidi Amar, se trouve, lui aussi, dans une situation critique où les espaces sont envahis soit par des broussailles soit par des eaux de pluies stagnantes. A noter que cette année, les différents établissements scolaires à Annaba accueilleront 133.546 élèves dont 10.686 nouveaux inscrits pour le cycle primaire. A rappeler également que 16 milliards de centimes ont été réservés ces deux dernières années à la réhabilitation des établissements scolaires qui ont fait l'objet préalablement d'un recensement. Mais les efforts financiers consentis en faveur de ce secteur ne sont pas palpables sur le terrain où on constate une dégradation des établissements scolaires aussi bien en ville que dans la périphérie. Selon des observateurs, la rentrée scolaire doit se préparer à partir du premier jour des vacances pour être au rendez-vous des échéances. Il semble que ce n'est pas le cas pour Annaba.