Une délégation de l'Union européenne est attendue dans le courant du mois de février à Alger, selon le journal on line TSA citant des sources diplomatiques. Cette visite, dont la date et la durée n'ont pas encore été fixées, est la première mission dans le cadre de la préparation d'un accord entre le gouvernement algérien et l'Union européenne concernant la surveillance des prochaines élections législatives qui auront lieu en mai. Selon la même source, les trois émissaires de l'Union européenne vont négocier à Alger les conditions d'envoi d'observateurs européens. En cas d'accord, un mémorandum devrait être signé entre les deux parties. Le document va notamment énumérer les conditions dans lesquelles les observateurs européens vont intervenir en Algérie. «L'Union européenne impose des conditions très contraignantes pour ce type d'opérations de surveillance. Le gouvernement pourrait avoir du mal à accepter certaines de ces conditions», explique un connaisseur des systèmes de surveillance d'élections. Mais une source diplomatique européenne s'est montrée confiante. «Le gouvernement algérien a beaucoup promis sur le thème de la transparence des prochaines élections».