La restitution des crânes de résistants algériens du XIXe siècle conservés au Muséum national d'histoire naturelle de Paris est une question ´´très sensible´´ dont le ´´risque´´ est souvent soulevé par des conservateurs de musées et des archéologues, a déclaré l'ambassadeur de France en Algérie, M.Xavier Driencourt. Il s'agit des restes mortuaires de dizaines de résistants dont ceux de Chérif Boubaghla et de Cheikh Bouziane des Zaâtchas. Driencourt a estimé que si les crânes et autres restes mortuaires d'étrangers conservés dans des musées de France devaient être restitués, cela ouvrirait la voie à la ´´réclamation de la Joconde ou l'obélisque de la Place de la Concorde (Paris)´´, par exemple.