Les délégués n'ont pas manqué d'aborder les droits de l'homme en Algérie et les violations enregistrées sur ce plan. En visite en Algérie, les eurodéputés, qui ont eu à rencontrer un peu tout le monde, du chef de l'Etat aux présidents des groupes parlementaires, ont également reçu une délégation des archs. La Cadc a, en effet, envoyé à cette rencontre Belaïd Abrika, le délégué du quartier des Genêts, Tahar Temim et un autre délégué, apparemment de Mechtras. La rencontre qui s'est déroulée jeudi dernier à Alger a duré près d'une heure. Elle a permis à la délégation de la Cadc de brosser aux eurodéputés la situation prévalant dans le pays en général et en Kabylie en particulier. Comme la délégation des archs a eu à développer à la mission parlementaire européenne la position du mouvement vis-à-vis du dialogue, elle a également fait part des modalités pratiques d'application de la démarche ainsi que des préalables posés par les archs avant toute rencontre officielle avec le pouvoir. Les hôtes des eurodéputés n'ont pas manqué d'aborder les droits de l'homme en Algérie et les violations enregistrées sur ce plan. Comme a été également évoqué le chapitre du harcèlement connu récemment par la presse indépendante. Une presse à laquelle les archs ont réitéré leur soutien. La délégation des eurodéputés, dont l'élue des Verts, Hélène Floor, s'était, selon nos sources, montrée très intéressée par l'évolution de la situation, notamment celle née des actions des archs. Il semble que le processus dit de dialogue a focalisé toute l'attention des parlementaires européens qui se sont montrés très réceptifs aux explications des délégués de la Cadc. Les eurodéputés auraient promis à la délégation de la Cadc qu'ils en informeront solennellement le Parlement européen. Les parlementaires, très «documentés» sur la crise dite de Kabylie, semblent s'être fait une opinion sur le problème. Ils ont promis à la délégation d'informer officiellement le Parlement européen.