Le PJ est structuré dans 24 wilayas du pays, alors que la loi en exige 16 seulement. Le Parti de la jeunesse figure parmi les nouvelles formations politiques autorisées par le département de Daho Ould Kablia. Il est présidé par le Dr Hamana Boucherma, déjà président de l'Association pour le développement de la culture et le sport. Bien avant, c'est-à-dire en 1995, il a été, selon ses dires, membre fondateur du RND avant de démissionner avec l'arrivée de Ahmed Ouyahia à la tête ce parti. Hamana Boucherma, natif de Kherrata dans la wilaya de Guelma, est également médecin de formation et fonctionnaire au ministère de l'Aménagement, du territoire et de l'Environnement. Il occupe le poste d'inspecteur. Aujourd'hui, il a décidé de créer sa propre formation politique. Dans sa conférence de presse animée hier au Centre culturel Azzedine-Medjoubi à Alger, le coordinateur du PJ a axé son intervention essentiellement sur la présentation de sa formation politique. Ainsi, le porte-parole de ce nouveau parti souligne que sa formation politique «connaît un franc succès auprès des jeunes et chez les femmes à travers le pays». Selon les chiffres donnés par l'orateur, «le PJ est structuré dans 24 wilayas du pays, alors que la loi exige 16 seulement. Le nombre d'adhérents varie entre 200 et 400 militants dans les 24 wilayas en question», dira-t-il ajoutant que «le segment féminin est largement représenté» dans son parti. Selon le coordinateur «sur les 60 membres fondateurs, 16 sont des femmes». Par ailleurs, le conférencier a annoncé les couleurs de son parti. «Nous laissons l'idéologie aux spécialistes et aux autres. Dans le collectif militants du PJ, on trouve des démocrates, des socialistes, des libéraux, des conservateurs, des laïcs. Les gens qui ont rejoint notre parti sont issus de l'extrême gauche à l'extrême droite.» Boucherma demande le report de la date des élections pour permettre à son parti de bien se préparer, avant de faire preuve de modestie. «Nous sommes en apprentissage de la politique», avoue-t-il avant de répliquer à l'adresse du secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem qui aurait demandé aux autorités le changement du sigle du Parti de la jeunesse (PJ). «Le secrétaire général du FLN a-t-il peur de nous, alors que nous n'existons pas encore légalement?», regrette-t-il. «Pourquoi craint-il la jeunesse algérienne?», s'interroge une nouvelle fois, celui qui se présente comme «fils de coiffeur» et qui le dit avec fierté. Le Parti de la jeunesse organisera son congrès constitutif les 24 et 25 février prochains dans un lieu à désigner ultérieurement, a annoncé le coordinateur général de cette nouvelle formation politique, Hamana Boucharma.