Qui sont ces nouveaux partis qui s'apprêtent à voir le jour ? Connaissons-nous du moins leurs fondateurs, d'où viennent-ils, quel est leur âge ? Ont-ils un passé politique ? Qui sont ces nouveaux partis qui s'apprêtent à voir le jour ? Connaissons-nous du moins leurs fondateurs, d'où viennent-ils, quel est leur âge ? Ont-ils un passé politique ? Voilà des questions auxquelles il est difficile de répondre avec précision au regard des informations dont nous disposons actuellement. Pour ne pas trop se perdre dans la foultitude des nouveaux sigles, passons en revue l'échantillon formé par la dizaine de partis qui viennent d'être autorisés par le département d'Ould Kablia à tenir leurs congrès constitutifs. On peut d'ores et déjà dégager plusieurs catégories. Dans l'une d'elles, on peut ranger les dissidents qui ont divorcé avec leurs partis d'origine. Ainsi en est-il du transfuge du RCD, Amara Benjounès, qui crée l'UDR (Union pour la démocratie et la république), de Sofiane Djilali, ancien du PRA, qui lance le FNJS (Front national pour la justice sociale), de Djamel Benabdeslem, ancien SG d'El Islah qui fonde le FAN (Front de l'Algérie nouvelle), d'Abdelaziz Belaid, ancien député du FLN qui crée le FM (Front El Moustakbal), de Hamana Boucharma, ancien membre du conseil national du RND qui crée le PJ (Parti des jeunes) et de Mohamed Benhamou, ancien du FNA qui lance le PK ( Parti El Karama). Tout compte fait, sur 10 partis agréés, six sont issus de dissidence, autant dire la majorité. Pour le reste des partis, ils viennent de divers horizons. Ceux qui viennent du Parlement peuvent former une catégorie à part, à l'exemple de Mustapha Boudina, ancien sénateur du tiers présidentiel qui lance le MCL (Mouvement des citoyens libres). Les nouveaux chefs de parti se recrutent également au niveau de la famille dite révolutionnaire, qui rassemble les ex-organisations de masse du FLN. Dans cette catégorie, figure le chef de la CNEC, Khaled Bounedjma, qui fonde le FNJS (Front national pour la justice sociale). L'autre catégorie réunit les ex-candidats à la présidence de la République. Il s'agit d'une part, d'Abdellah Djaballah, ex-chef de Nahda et d'El Islah, qui fonde le FJD (Front de la justice et du développement -- El Adala) et de l'autre, Mohamed Saïd, ex-militant de Wafa non agréé et dont le chef, Ahmed Taleb Ibrahimi, s'est retiré de la vie politique. Mohamed Saïd fonde le PLJ (Parti de la liberté et la justice). A proprement parler, ces deux derniers cas (Djaballah et Saïd), abstraction faite de leur idéologie respective, sont les plus représentatifs de ce qu'on peut rapprocher avec le concept d'opposition. Si on tente une comparaison avec la situation de 1989 qui a vu la naissance de la première fournée de partis politiques, on peut dire que les leaders qui ont pu émerger à l'époque, pouvaient prétendre à un passé peu ou prou signifiant. Du reste, la majeure proportion des partis de l'opposition qui animent aujourd'hui la scène politique, sont issus de la clandestinité où ils s'étaient forgés une identité dans laquelle beaucoup, selon qu'on soit islamiste, berbériste ou socialiste, ont pu se reconnaître. Il était important d'affirmer une autonomie par rapport aux centres de décision pour prétendre trouver un ancrage social. Au vu de la liste des partis nouvellement agréés ou en voie de l'être, on chercherait avec peine de retrouver ces critères. L'UDR d'Amara Benyounès ne diffère pas beaucoup de l'organisation de Khaled Bounedjma et Djamel Benabdeslem, est sur la même ligne d'onde que Fethi Rebaï, l'actuel SG de Nahda. Mohamed Benhamou est la copie conforme de Moussa Touati, tandis que Hamana Boucharma ressemble beaucoup au chef actuel du FNA. Pour ce qui est de Sofiane Djilali, c'est peut-être un Boukrouh qui s'ignore. Voilà des questions auxquelles il est difficile de répondre avec précision au regard des informations dont nous disposons actuellement. Pour ne pas trop se perdre dans la foultitude des nouveaux sigles, passons en revue l'échantillon formé par la dizaine de partis qui viennent d'être autorisés par le département d'Ould Kablia à tenir leurs congrès constitutifs. On peut d'ores et déjà dégager plusieurs catégories. Dans l'une d'elles, on peut ranger les dissidents qui ont divorcé avec leurs partis d'origine. Ainsi en est-il du transfuge du RCD, Amara Benjounès, qui crée l'UDR (Union pour la démocratie et la république), de Sofiane Djilali, ancien du PRA, qui lance le FNJS (Front national pour la justice sociale), de Djamel Benabdeslem, ancien SG d'El Islah qui fonde le FAN (Front de l'Algérie nouvelle), d'Abdelaziz Belaid, ancien député du FLN qui crée le FM (Front El Moustakbal), de Hamana Boucharma, ancien membre du conseil national du RND qui crée le PJ (Parti des jeunes) et de Mohamed Benhamou, ancien du FNA qui lance le PK ( Parti El Karama). Tout compte fait, sur 10 partis agréés, six sont issus de dissidence, autant dire la majorité. Pour le reste des partis, ils viennent de divers horizons. Ceux qui viennent du Parlement peuvent former une catégorie à part, à l'exemple de Mustapha Boudina, ancien sénateur du tiers présidentiel qui lance le MCL (Mouvement des citoyens libres). Les nouveaux chefs de parti se recrutent également au niveau de la famille dite révolutionnaire, qui rassemble les ex-organisations de masse du FLN. Dans cette catégorie, figure le chef de la CNEC, Khaled Bounedjma, qui fonde le FNJS (Front national pour la justice sociale). L'autre catégorie réunit les ex-candidats à la présidence de la République. Il s'agit d'une part, d'Abdellah Djaballah, ex-chef de Nahda et d'El Islah, qui fonde le FJD (Front de la justice et du développement -- El Adala) et de l'autre, Mohamed Saïd, ex-militant de Wafa non agréé et dont le chef, Ahmed Taleb Ibrahimi, s'est retiré de la vie politique. Mohamed Saïd fonde le PLJ (Parti de la liberté et la justice). A proprement parler, ces deux derniers cas (Djaballah et Saïd), abstraction faite de leur idéologie respective, sont les plus représentatifs de ce qu'on peut rapprocher avec le concept d'opposition. Si on tente une comparaison avec la situation de 1989 qui a vu la naissance de la première fournée de partis politiques, on peut dire que les leaders qui ont pu émerger à l'époque, pouvaient prétendre à un passé peu ou prou signifiant. Du reste, la majeure proportion des partis de l'opposition qui animent aujourd'hui la scène politique, sont issus de la clandestinité où ils s'étaient forgés une identité dans laquelle beaucoup, selon qu'on soit islamiste, berbériste ou socialiste, ont pu se reconnaître. Il était important d'affirmer une autonomie par rapport aux centres de décision pour prétendre trouver un ancrage social. Au vu de la liste des partis nouvellement agréés ou en voie de l'être, on chercherait avec peine de retrouver ces critères. L'UDR d'Amara Benyounès ne diffère pas beaucoup de l'organisation de Khaled Bounedjma et Djamel Benabdeslem, est sur la même ligne d'onde que Fethi Rebaï, l'actuel SG de Nahda. Mohamed Benhamou est la copie conforme de Moussa Touati, tandis que Hamana Boucharma ressemble beaucoup au chef actuel du FNA. Pour ce qui est de Sofiane Djilali, c'est peut-être un Boukrouh qui s'ignore.