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Mission de «la dernière chance» de l'Aiea
DES INSPECTEURS EN IRAN POUR VISITER DES SITES NUCLEAIRES
Publié dans L'Expression le 19 - 02 - 2012

La mission de haut rang, dirigée par le directeur adjoint de l'Aiea et chef des inspecteurs, le Belge Herman Nackaerts, quittera Vienne pour Téhéran ce soir et séjournera en Iran jusqu'au 21 février.
Pour la seconde fois en moins d'un mois, l'Agence internationale de l'énergie atomique (Aiea) envoie à Téhéran une mission dite de «la dernière chance» pour tirer au clair la nature exacte du programme nucléaire iranien: à visée militaire, comme le suspectent les Occidentaux, ou strictement civil, comme l'affirme la République islamique. La mission de haut rang, dirigée par le directeur adjoint de l'Aiea et chef des inspecteurs, le Belge Herman Nackaerts, quittera Vienne pour Téhéran dimanche soir et séjournera en Iran jusqu'au 21 février. Cette fois, contrairement à sa visite précédente, la mission de l'Aiea devrait demander à se rendre dans des sites nucléaires controversés, notamment celui suspecté par l'agence onusienne dans la base militaire de Parchim. La précédente mission, du 29 au 31 janvier, avait été qualifiée de «bonne» par Herman Nackaerts, qui avait cependant souligné qu'il restait «encore beaucoup de travail à accomplir». Et, pour mettre le maximum de chances de son côté, le Directeur général de l'Aiea, le Japonais Yukiya Amano, avait fait un geste symbolique à l'égard de Téhéran en se rendant pour la première fois à la réception pour la Fête nationale iranienne à Vienne, un geste apprécié par les diplomates iraniens. Les Occidentaux, par la voix notamment de la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, et du ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, se sont montrés prudemment optimistes, notamment en raison de la réponse positive de l'Iran à la proposition du Groupe 5+1 (Etats-Unis, Grande-Bretagne, France, Russie, Chine + Allemagne) de reprendre leurs discussions, interrompues depuis janvier 2011, à Istanbul, en Turquie. Pour Hillary Clinton, il s'agit d'un «geste important», Alain Juppé évoquant «un début d'ouverture», tout en qualifiant «d'ambiguë» la réponse de Téhéran. Au centre de l'interminable conflit avec la République islamique se trouve une «possible dimension militaire» du programme nucléaire iranien, envisagée par le Directeur général de l'Aiea dans son dernier rapport, en novembre 2011. Dans ce rapport, l'Aiea avait présenté un vaste catalogue d'éléments indiquant que l'Iran avait travaillé à la mise au point de l'arme nucléaire. Une assertion rejetée en bloc par Téhéran.
La publication de ce rapport avait entraîné une plus grande pression internationale avec, en dépit de l'opposition de la Russie et de la Chine au Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies (ONU), des sanctions occidentales visant l'industrie pétrolière iranienne et la Banque centrale de l'Iran. Ces sanctions s'ajoutent à la série de quatre sanctions économiques et financières décidées par l'ONU depuis 2007.
Le début de la production d'uranium enrichi à Fordo avait suscité aussi de «l'inquiétude» en Russie et en Chine, Moscou et Pékin pressant instamment l'Iran de «coopérer avec l'Aiea».
Nonobstant les critiques, l'Iran n'en a pas moins poursuivi son programme nucléaire. Ainsi, Téhéran a lancé la production d'uranium enrichi à 20% à Fordo (sud-ouest), dans un site enfoui sous une montagne et difficile à attaquer, se rapprochant ainsi du seuil d'uranium enrichi à 90% qui permettrait la fabrication d'une bombe atomique.
Le 15 février, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, sur la même lancée, était présent pour la mise en service d'uranium enrichi à 20% dans un réacteur de recherche et avait annoncé que l'Iran avait porté de 6 000 à 9 000 le nombre de ses centrifugeuses.


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