187.463 logements dont 3644 se sont effondrés et 14.552 logements ont été «classés à démolir» donc, à reconstruire entièrement après le séisme du 21 mai dernier. 299.565 logements nécessitent, en outre, d'importants travaux de confortement et 46.552 nécessitent des réparations relativement moins lourdes. Il faut préciser que «les travaux de réfection et de restauration peuvent être plus coûteux d'où la nécessité d'études approfondies exigeant un temps plus long», dira un des experts. A rappeler qu'une enveloppe de plusieurs milliers de dollars a été dégagée par les pouvoirs publics pour la prise en charge des multiples effets de ce séisme. Comment et pourquoi les classifications imposées à certaines constructions ont changé? Cette question est revenue tarauder les esprits des observateurs présents. Les experts ont précisé que «les expertises ont été, dans un premier lieu, superficielles et par la suite plus approfondies», répondra un expert du CTC, ajoutant que «lors du deuxième passage, certains indices relevés nous ont poussés à changer la classification de certaines constructions». Cela a provoqué l'incompréhension des citoyens. Interrogé, un expert réprouve les conditions d'octroi des permis de construire en déclarant que «les pouvoirs publics devraient se pencher sérieusement sur les conditions en question». «L'architecte, l'ingénieur et tous les acteurs de l'acte de bâtir devraient être conjointement liés», affirme-t-il, précisant que «la défaillance d'un seul d'entre eux pourrait porter préjudice à la construction donc au citoyen».