Le SG du parti du FLN n'a pas manqué de soutenir les participants à la cérémonie de remise du prix Natali pour le journalisme qui s'est tenue hier a Bruxelles. A cet effet, le leader du Front de libération nationale et candidat à la présidentielle a tenu à souligner l'importance de cette cérémonie qui s'inscrit en faveur de «la promotion de la démocratie, des droits de l'homme et du développement, qui met à l'honneur la presse algérienne». Allant dans ce sens, il a salué «le combat de toutes celles et de tous ceux qui oeuvrent, dans le théâtre de l'information, en faveur de la défense et de la promotion des nobles idéaux qui font l'essence même de notre civilisation universelle». Selon le secrétaire général du FLN, «marquer aujourd'hui notre solidarité relève aussi du devoir de reconnaissance envers la presse algérienne qui s'est toujours placée à l'avant-garde de la lutte pour l'extension du champ des libertés en Algérie». M.Benflis a également tenu à mettre en évidence le sacrifie et le lourd tribut concédé par la corporation des journalistes en affirmant que «ni le terrorisme, qui a été d'une rare cruauté envers la corporation des journalistes algériens, ni les tentatives, malheureusement encore présentes, pour remettre en cause les acquis démocratiques arrachés de haute lutte par le peuple algérien n'ont pu et ne pourront venir à bout de la capacité de résistance des journalistes algériens qui auront, par leur courage et leur bravoure, apporté une pierre déterminante à l'édification d'une société de citoyenneté et de tolérance dans mon pays qu'on a voulu livrer à la folie destructrice de l'extrémisme». Le «on» employé par le SG du FLN est en soi une reconnaissance de la volonté de quelques politiques dont les desseins personnels priment sur les desseins de la nation.