Musique, théâtre, stetches et monologues seront le plus souvent puisés du terroir. La maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou a décidé de signer un remake avec l'activité et ce, après quelque temps d'une singulière léthargie. Aussi, profitant du mois de Ramadan, la maison de la culture a mis sur pied un riche programme d'animation. Les soirées artistiques sont à l'affiche. Quotidiennement et à partir de 20 h, les familles sont invitées à passer d'agréables moments. L'affluence promet d'être au rendez-vous, eu égard à l'engouement enregistré lors des spectacles précédents. Plusieurs artistes ont attiré un nombreux public. C'est le cas de Tayeb Brahim, Lani Rabah, Ali Ferhati, Ali Idheflawen et Chérifa. Parmi ces nombreux artistes, beaucoup sont connus du public. C'est ainsi que Hakim Tidaf, Lani Rabah, Lounes Kheloui, Ali Idheflawen, Si-Moh, Djamel Allam, Hocine Ahies, Hassiba Amrouche, Brahim Tayeb, Malika Domrane, Massa Bouchafa et d'autres feront certainement vibrer les nuits tizi-ouzéennes. La maison de la culture en collaboration avec l'association Tagmats rend hommage à KatebYacine depuis le 26 octobre. Outre une exposition du 26 au 28 octobre, sont prévues une lecture de l'itinéraire du grand homme, le mardi 28 octobre, jour anniversaire de la disparition de Yacine, et la projection d'un film: Kateb Yacine: «Poète en trois langues» de Stéphane Gatti. A partir du 1er Novembre de nombreux groupes et des associations présenteront des pièces de théâtre, des sketches, des monologues et des chants le plus souvent puisés du terroir. C'est ainsi que le groupe Tamurt n'Laïnsar, l'association Tafar de Tanalt, la troupe théâtrale Imache Amas, le groupe Nukni et la troupe théâtrale de Hedjaouna se produiront pour le plaisir des jeunes et des moins jeunes. Tizi-ouzou réapprend doucement et sûrement les chemins des soirées festives grâce à la maison de la culture. Il est vrai que depuis près de deux années la région vit une tragédie. Il est difficile aux familles de «festoyer» sachant que plus de 120 jeunes ont perdu la vie. C'est aussi, quelque part, une autre façon de rendre hommage aux victimes, pour la plupart tombées pour que vive tamazight.