C'est un constat alarmant que la Fédération nationale des fonctionnaires de la justice, affiliée au Syndicat national autonome du personnel de l'administration publique (Snapap) a fait, hier, de la situation des greffiers, en grève de la faim depuis 18 jours. Dans un communiqué qui nous est parvenu, le syndicat dit avoir enregistré une grave détérioration de l'état de santé physique et morale des grévistes que l' évacuation, avant-hier soir, de trois femmes vers l'hôpital de Rouiba par la Protection civile, et demande intervention et assistance à une personne en danger. Le Snapap qui tient comme premier responsable de la situation le ministère de la Justice avertit ce département contre «la manière avec laquelle il répond aux revendications de la Fédération des fonctionnaires de la justices ainsi que des grévistes de la faim, son refus d'ouvrir les portes du dialogue et de prendre en charge les préoccupations légitimes». «Nous tenons comme premier responsable le DG des ressources humaines des résultats de la dégradation alarmante de l'état de santé des femmes gréviste», accuse encore le syndicat qui appelle les membres du comité de soutien des grévistes à se mobiliser pour l'action de protestation de ce 26 mai pour dénoncer ce qu'il qualifie de «situation non humanitaire et non civilisée».