Sur la photo, autour de M.M'Hamsadji, on reconnaît de gauche à droite: M.Hamza Ould Mohand, président de l'Association culturelle «Le Défi» de Birkhadem, M.Ali Mokrani du HCA, M.Abdenour Merzouk, correspondant de L'Expression, Mme M'Hamsadji, M.Belkacem A Toujours fidèle à lui-même, sage et érudit, il s'est prêté, dès son arrivée au Salon, à la visite des stands des éditeurs. Nous y avons rencontré un de nos grands aînés de la littérature algérienne, certainement aussi l'un des derniers de sa génération, celle de Mohammed Dib, Mouloud Feraoun, Mouloud Mammeri, Kateb Yacine, Malek Haddad et tant d'autres grands noms. Toujours fidèle à lui-même, comme on l'a déjà dit très justement à son sujet, toujours sage et érudit, il s'est prêté, dès son arrivée au salon, à la visite sous la conduite de M.Youcef Merahi, l'auteur de La Pétaudière et secrétaire général du HCA, des stands des éditeurs. Accompagné de son épouse et également parfois de responsables et organisateurs du salon dont M. Si El Hachemi Assad, le principal organisateur de l'événement, Kaddour M'Hamsadji n'a cessé de circuler dans les allées du salon installé dans la Maison de la culture Ali-Zamoum, rencontrant des écrivains, des journalistes, des amis, des connaissances, de nouveaux visages, discutant pendant de longs moments avec ceux qui étaient heureux de le reconnaître et d'échanger quelques idées avec lui, surtout des jeunes, sur des sujets touchant au livre et à la lecture et aux thèmes de ses propres ouvrages. Il faut signaler aussi les interventions remarquables de M.Kaddour M'Hamsadji dans la série des conférences-débats qui ont vivement intéressé un public averti. Lundi 21 mai, il y a eu foule (de tout âge) au stand de l'Office des publications universitaires autour de l'écrivain Kaddour M'Hamsadji en dédicace spéciale de ses ouvrages et en particulier de son livre Le Petit café de mon père, récits au passé. Le jeune public a été avide de questions précises posées à l'écrivain et au chroniqueur littéraire dans «Le Temps de lire», publié dans L'Expression du mercredi suivi avec une grande fidélité et apprécié dans la wilaya de Bouïra. Ceux qui s'intéressent au développement de la promotion de la littérature algérienne l'ont remercié de s'être engagé depuis l'indépendance à servir le livre algérien et à faire connaître la culture algérienne dans toutes ses composantes nationales. Voilà pourquoi l'honneur qui lui a été rendu le 22 mai la Maison de la Culture de Bouïra par le HCA et M.Ali Bouguerra, wali de Bouïra, est parfaitement mérité. Après avoir reçu ses nombreux cadeaux, symboles de reconnaissance, d'affection et de respect pour son engagement culturel et ce qu'il représente pour la jeunesse de la wilaya, Kaddour M'Hamsadji a déclaré: «Je suis ému et fier. Simple citoyen aimant mon pays et natif de Sour El Ghozlane, ville de la wilaya de Bouïra, je dédie ce que j'ai reçu à la jeunesse de Bouïra et de Sour El Ghozlane, et à travers elle, je le dédie aussi à toute la jeunesse de notre beau pays.» Kaddour M'Hamsadji hôte du Centre culturel algérien de Paris Invité d'honneur dans ce prestigieux espace de la culture algérienne à l'étranger, notre ami, écrivain et chroniqueur littéraire à L'Expression, a présenté, ce jeudi 24 avril 2012 à 18 h 30, son ouvrage Le Petit café de mon père, paru à l'Office des publications universitaires à Alger. C'est un témoignage personnel de l'auteur, constitué de «récits au passé» se situant entre 1933 et 1951. À travers une époque riche en événements (préservation des valeurs éducatives et traditionnelles de la société algérienne face au système colonial, inquiétudes de la Seconde Guerre mondiale et du régime de Vichy, répression colonialiste de mai 1945 en Algérie, éveil au nationalisme,...), il évoque son enfance et son adolescence entre Soûr El Ghouzlâne, sa ville natale, Alger-La Casbah, la ville de ses aïeux et Boufarik où il a fait ses premières études dans le secondaire. De la lecture de ce livre, on peut tirer cette conclusion, empreinte de pédagogie: «Les activités sérieuses, même aussi les jeux de l'enfance, contribuent à la formation de la personnalité et finalement à l'affirmation de soi.» D'autre part, de Kaddour M'Hamsadji, la revue Kalila du CCA a publié dans son numéro 12, un article intitulé «De quelques aspects de l'évolution de la littérature algérienne d'expression française» et, dans son numéro 13, des propos recueillis par Farah Abane autour du Petit café de mon père.