[Un match prometteur]Un match prometteur La Russie a confirmé en compétition les promesses entrevues lors de sa démonstration face à l'Italie (3-0) en amical, le 1er juin et se pose en outsider de l'Euro, comme l'annonçait le malin Advocat. Favorite du groupe «A», la Russie l'a bel et bien prouvé lors de son premier match où elle a étrillé la République tchèque (4-1). Or, aujourd'hui, et pour leur deuxième match dans cet Euro, Alan Dzagoev, auteur d'un doublé lors du premier match, et ses camarades, se doivent de confirmer contre le pays organisateur, à Varsovie. La Pologne veut se racheter, après son nul contre la Grèce (1-1), mais les faiblesses qu'elle a montrées pourraient lui coûter très cher contre Arshavin et compagnie. D'où l'enjeu de ce match. La Russie a confirmé en compétition les promesses entrevues lors de sa démonstration face à l'Italie (3-0) en amical, le 1er juin, et se pose en outsider de l'Euro, comme l'annonçait le malin Advocat. Son jeu de passes parfaitement huilé qui a désorienté la défense tchèque, risque de récidiver, aujourd'hui, face aux Polonais avides de rachat auprès de leur public pour ne pas gâcher leur «Euro». Lors du premier match contre la Grèce, la Pologne s'est contentée d'un nul (1-1) et d'aucuns ont pensé que les hommes du capitaine Blaszczykowski ont sans doute succombé au piège de la facilité face à ces Grecs qui n'abdiquent pas. Leur pressing haut et une défense rugueuse exploitant des moindres occasions, que ce soit sur coup de pied arrêté ou sur erreur de l'adversaire, ont failli se traduire par une victoire. Seulement, les Polonais ont bien tenu et c'est donc avec cet esprit de «revanche» sur le premier match que les Polonais veulent se réhabiliter. Mais devant cette redoutable machine russe, il est évident que ça ne sera certainement pas facile. Par contre, le sélectionneur de la Pologne lui, est confiant: «... Ce n'est que le commencement, je crois que nous arriverons à nous qualifier». Réponse sur terrain, aujourd'hui. De son côté, la Grèce qui a dû se contenter du nul devra, elle aussi, viser la victoire face aux Tchèques pour espérer rester en course pour une probable qualification au prochain tour. Le sélectionneur de cette équipe grecque, Fernando Santos, regrette d'ailleurs pour le nul qui a sanctionné le premier match: «J'avais dit que nous gagnerions, donc, je ne suis pas satisfait... Normalement, nous sommes beaucoup plus offensifs. Nous avons changé de tactique après l'exclusion, pour nous concentrer sur les bases.» Or, aujourd'hui et pour leur deuxième match contre la République tchèque, les Grecs se doivent de ne point rater l'opportunité pour être dans la course vers la qualification au prochain tour avec une victoire. Seulement, ce sera vraiment difficile devant cette équipe de la République tchèque qui croit dur comme fer à la victoire pour effacer la lourde défaite du premier match contre les redoutables Russes. Le sélectionneur de la République tchèque, Michal Bilek, estime après la lourde défaite contre la Russie: «... Nous devons montrer notre mental, je crois toujours que nous pouvons nous qualifier.» En tous les cas, la pression est sur les Tchèques après leur première défaite, car un second faux pas, et c'est l'élimination assurée... Programme: Aujourd'hui: A Wroclaw (16h00): Grèce-République tchèque A Varsovie (18h45): Pologne-Russie