Le sélectionneur français, Laurent Blanc, a laissé entendre mardi dernier qu'il pourrait procéder à des changements contre l'Ukraine. Dans le groupe «D» de cet euro 2012, la France aura à affronter un véritable «os» pour tenter de prendre une option pour les quarts de finale. L'Ukraine vainqueur de la Suède lors du premier match sera plus sereine pour contrecarrer l'équipe drivée par Laurent Blanc. Pour le sélectionneur des Bleus, «... l'Ukraine va être dans un état euphorique, en déduit-il. Ça va devenir un adversaire coriace. Ce sera un match compliqué. Mais on va le préparer comme on avait prévu de le faire». Et justement, Blanc a laissé entendre mardi dernier qu'il pourrait procéder à des changements contre l'Ukraine. Au milieu, Alou Diarra n'a pas démérité, mais le retour de Yann Mvila, blessé en préparation, peut ainsi apporter un souffle nouveau et du jeu long. C'est dire qu'avec des joueurs très critiqués par la presse dont Mexes et Nasri, Blanc espère tout de même avoir gain de cause par une victoire devant cette coriace équipe ukrainienne bien emmenée par un Shevshenko des grands jours. En face, Oleg Blokhine, le sélectionneur de l'Ukraine, sait bien ce que vaut la France et il n'a certainement pas l'intention de changer de groupe. On ne change pas une équipe qui gagne. De plus, Oleg a bien épousé le jeu offensif qui donne toujours satisfaction. Car même si l'équipe n'arriverait pas à gagner, elle pourrait au moins se contenter d'un nul. Ce qui ferait bien son affaire. Mais, au vu du prochain match, le 19 juin prochain, contre les Anglais, nul doute que le sélectionneur de l'Ukraine tablerait sur une victoire contre la France pour jouer plus à l'aise face à ces coriaces anglais. Et justement, l'Angleterre qui a connu beaucoup de défections de joueurs avant cet euro, semble reprendre petit à petit. Son nul face à la France est de bon augure. Elle affrontera une équipe suédoise au pied du mur après sa défaite contre l'Ukraine. Le sélectionneur de l'Angleterre, Roy Hodgson, qui n'est qu'à son troisième match seulement à la tête de l'Angleterre, estime qu'«on ne devient pas une grande équipe en trois matchs et dix sessions d'entraînement. Plus on jouera ensemble, plus on sera bon.». Mais, force est de reconnaitre que Hudson et ses joueurs se doivent de gagner contre la Suède pour jouer à l'aise leur dernier match le 19 juin contre la redoutable équipe d'Ukraine. D'ailleurs, Hodgson, remarque que «Parfois, je pense que mes joueurs ont tendance à tirer trop vite à cause de leurs habitudes en Premier League où il y a beaucoup d'intensité». C'est ainsi qu'il a demandé à ses joueurs de soigner l'attaque. Côté suédois, Zlatan Ibrahimovic qui a marqué lundi dernier avec la Suède contre l'Ukraine, mais cela n'a pas suffi (défaite 2-1) aura fort à faire aujourd'hui face aux Anglais. Là, il ne suffit plus de marquer seulement pour Zlatan et ses coéquipiers, mais bel et bien gagner ce match sous peine de revenir à Stockholm dès la fin du dernier match du groupe le 19 juin prochain contre la France. Ce qui veut dire que le match contre ces rugueux anglais est d'une importance capitale.