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Grosse artillerie
Publié dans L'Expression le 19 - 06 - 2012


La Syrie, encore la Syrie - où des choses pas nommables s'y déroulent - se présente comme le dernier obstacle à un dessein que seuls les initiateurs des «révolutions» dans le Monde arabe en connaissent la trame et en saisissent le contour. On comprend que l'actuel régime syrien soit une dictature dure qui rend coup pour coup, on comprend moins, en revanche, que ce régime acculé se livrerait à des massacres de son peuple au su et au vu de toute la planète. Façon de dire. En réalité, personne, sauf ceux qui téléguident ces carnages, savent à quoi s'en tenir. Ainsi, les médias internationaux - qui nous ont enseigné une règle en or, le recoupage de toute information prêtant au doute, singulièrement celles émanant de source unique - répercutent à l'envi sans autre précaution des informations sur la Syrie délivrées depuis le début du conflit par une seule source: l'ONG, dite «syrienne», Osdh, basée en Grande-Bretagne, qui dispose du monopole sur tout ce qui provient de ou concerne la Syrie. A cela s'ajoute la guerre médiatique - menée par les médias américains, européens et des monarchies du Golfe - contre le régime syrien et son leader, Bachar Al Assad. D'ailleurs, Moscou, qui semble autrement mieux informée et mieux apprécier la situation en Syrie, que ne l'a fait, entre autres, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon - qui n'a pas su raison garder du fait de sa position qui devait l'inciter à préserver la neutralité des Nations unies (qu'il préside) dans de tels conflits - a haussé le ton en exigeant «l'arrêt immédiat» de la guerre médiatique menée contre le régime syrien. Ce qui implique aussi l'abandon du dessein de faire tomber Al Assad par le harcèlement des rebelles, dissidents de l'armée et autres mercenaires - qui commettent des carnages imputés invariablement par ces médias au régime - ajouté à la diabolisation à outrance du régime syrien induit par le matraquage médiatique et la désinformation. Cette surmédiatisation du conflit syrien a eux en fait, un effet inverse de celui recherché car, malgré ses turpitudes, Al Assad a fini par apparaître comme une victime de ceux qui voulaient le faire passer pour un monstre, un assassin. Trop, c'était trop! Comment un régime accusé de toutes les monstruosités commises en Syrie ces derniers mois, acculé même, au lieu de se disculper se livrerait à de tels débordements contre son peuple, lequel, paradoxalement, soutient son action contre les mercenaires payés par les monarchies du Golfe et armés par des officines occidentales? Cela, on l'a déjà vu en Libye où un seul son de cloche était admis et recevait «l'imprimature» de ceux qui ont décidé d'avoir la peau de Mouamar El Gueddafi. Le même scénario se répète désormais contre Bachar Al Assad placé dans le collimateur de ceux qui veulent éliminer les leaders arabes qui font, ou pourraient faire obstacle aux desseins de parties qui se tiennent dans l'ombre, mais restent très agissantes. Dès le départ, «l'opposition» syrienne refusa de négocier demandant outre le départ de Bachar Al Assad, le pouvoir sans autre forme de procès. Du jamais-vu dans le contexte de conflits locaux. Il y eut cependant le précédent libyen. Pas de négociations, disaient les soutiens monarchiques et occidentaux des «opposants», qui ont refusé la proposition de la Russie de constituer un groupe de contact sur la Syrie alors que lOtan qui soutient, en sous-main, «l'opposition», se préparait à intervenir militairement sous couvert d'une résolution du Conseil de sécurité prise sous le «chapitre VII» de la Charte de l'ONU. La secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, avait même suggéré de se passer de la résolution du Conseil de sécurité qui aurait été bloquée par un veto sino-russe. La réponse de la Russie a été claire et sans nuance, qui procéda au lancement (réussi) de missiles balistiques intercontinentaux Icbm en fin de semaine dernière. Le message semble avoir été compris, puisque le ton belliqueux des Occidentaux avait quelque peu baissé, Moscou disant clairement que rien désormais ne peut se faire au Moyen-Orient, entre autres, sans son accord. Fin de partie? Pas évident alors que les tueries se poursuivent en Syrie.

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