L'Iran n'écarte pas un fermeture du détroit d'Ormuz, par où transite un tiers du trafic maritime pétrolier mondial, a rapporté samedi l'agence de presse iranienne Isna, citant le chef d'Etat major des forces iraniennes. «Nous avons des plans pour fermer le détroit d'Ormuz, car les responsables militaires doivent avoir des plans pour toute situation », a déclaré le général Hassan Firouzabadi. «Mais l'Iran, qui agit rationnellement, ne fermera pas le corridor par où transite 40% de l'énergie mondiale, à moins que ses intérêts ne soient sérieusement menacés », a ajouté le patron des forces iraniennes. Des responsables militaires iraniens ont affirmé au cours des derniers moins que l'Iran pourrait fermer le détroit d'Ormuz si ses installations nucléaires étaient attaquées par Israël, voire même si ses exportations pétrolières étaient sérieusement touchées par l'embargo occidental mis en place depuis le début de l'année.