Les journalistes libyens ont appelé les autorités de leur pays à intervenir pour «sauver leurs deux collègues enlevés par des inconnus armés » alors qu'ils couvraient les élections législatives de samedi dernier. Dans un communiqué conjoint, les hommes des médias de Misrata ont condamné l'enlèvement de journalistes travaillant pour la chaîne de télévision «Topactes » basée à Misrata. Ces journalistes ont été enlevés à Mezda voisine près de Bani Walid, alors qu'ils couvraient les élections législatives de samedi dernier, ont-ils précisé. «Nous demandons au gouvernement et au ministère de l'Intérieur d'intervenir et de prendre les mesures nécessaires pour libérer les deux journalistes, Salem Badi et Abdelkader Fessouk, tous deux enlevés près de Bani Walid alors qu'ils revenaient de Mezda, où ils ont couvert l'événement électoral de samedi », ont-ils réclamé dans leur communiqué. Les hommes des médias libyens ont insisté aussi sur la nécessité pour les autorités «d'agir rapidement pour sauver leur collègues », tenant le ministère de l'Intérieur comme responsable de tout éventuel incident pouvant mettre la vie des deux journalistes en péril, selon le texte. La Libye a organisé samedi dernier des élections législatives entachées par quelques actes de violences qui avaient fait deux morts. Selon des résultats préliminaires, la coalition libérale de la l'Alliance des Forces nationales (AFN) est en tête du scrutin dans la majorité des circonscriptions électorales.