Dans cette action, la finalité est portée sur la libération des boulevards et les placettes publiques qui ont été illégalement envahis par les indus commerçants. «Nous avons mis en place une brigade spéciale chargée de la lutte contre le commerce informel», a indiqué le chef de sûreté de la wilaya, M.Salah Nouaceri. Cette déclaration a été faite en marge de la célébration, jeudi soir, de la Fête de la police. La guerre contre le commerce informel pour laquelle tous les moyens humains et matériels ont été mobilisés, est donc lancée ces derniers jours. Plus qu'optimiste dans la démarche qui vient d'être entérinée et mise en oeuvre en collaboration avec les services communaux, le chef de sûreté d'Oran dira en ce sens que «ses services ont élaboré un programme détaillé portant sur l'éradication définitive du commerce informel». Pour ce faire, «deux sections composées de plusieurs policiers sont mobilisées à longueur de journée et ce, en collaboration avec les services municipaux d'Oran». Il est plus que temps d'assainir le marché d'Oran. La mesure vient juste d'être entérinée tandis que les policiers de la sûreté de la wilaya d'Oran sont passés à l'action en menant plusieurs opérations «coups de poing». Dans leurs viseurs, le commerce informel qui se traduit localement par l'horrible appellation «les ferrachs» de M'dina Jedida et ses alentours. Ces derniers occupent, au grand dam des commerçants légaux, des espaces importants assénant des coups durs à l'économie nationale puisqu'on y trouve tous les produits de la contrefaçon. Ainsi donc, tous les moyens sont mis en oeuvre en vue de chasser les faux commerçants. Dans cette démarche, les résistants à une telle mesure ne seront pas lâchés étant donné que toutes les mesures légales seront appliquées. «Nous luttons avec tant de fermeté contre le marché informel», a indiqué Naceri. Dans cette action, la finalité envisagée est la libération, vaille que vaille, des boulevards et les placettes publiques qui ont été illégalement envahis par les indus commerçants qui ne trouvent rien de mieux à faire que de dérouler leurs tapis et étaler, en toute impunité, différents produits, bousculant les commerçants légaux qui ne cessent de crier à l'abandon par les services publics. Les nombreuses opérations qui ont été lancées jusque-là ont été effectives puisque plusieurs dizaines de faux commerçants ont quitté les lieux dès les premières visites qui leur ont été rendues par les hommes en tenue bleue. Sur un autre registre, les services en charge de la lutte contre le commerce parallèle semblent connaître par coeur la cartographie d'un phénomène qui a pris de l'ampleur ces dernières années. Tout compte fait, puisque dans leurs actions, ils sont allés droit au but en s'attaquant aux points stratégiques comme les trottoirs et les passages réservés aux piétonniers dans le quartier de Mdina Jedida. Plusieurs faux commerçants ont été chassés sous la menace de poursuites judiciaires en cas de récidive. Autre fait qui prend une ampleur phénoménale, ce sont ces baraques construites sur des espaces publics qui servent de «points de vente» illégaux de pastèques, melon et fruits et légumes. Plusieurs dizaines de ces dernières (baraques), qui dénaturent l'esthétique de la ville ont été rasées. Là encore, la mesure a été mise en application après qu'un ultimatum d'une semaine, sommant les faux commerçants de quitter les lieux, ait été donné. Dans une déclaration faite par le wali d'Oran celui-ci a indiqué à ce sujet que «cela n'est pas de la hogra étant donné que ces marchands peuvent travailler légalement», ajoutant que «les espaces réservés à ce commerce à l'image des marchés couverts sont disponibles, s'ils veulent éviter ce genre de tracas».