3,3% de la demande ne sont pas satisfaites L'affectation des candidats dans les différentes filières, répond aux critères des compétences et besoins du pays. C'est le moment de vérité pour les nouveaux bacheliers. Les résultats de l'opération de préinscription, orientation et inscription des nouveaux bacheliers, saison 2012-2013, commencent à livrer leurs secrets. Mustapha Haouchine, directeur de la formation supérieure au ministère concerné, a indiqué hier que «toutes les dispositions nécessaires sont prises pour accueillir les 257 884 nouveaux bacheliers dans les meilleures conditions», a-t-il rassuré dans une conférence de presse à l'Ecole supérieure de l'informatique (Ensi) à Alger. A l'exception de 3,3% de la demande qui ne sont pas satisfaites, en raison de retards et autres laxismes enregistrés par les concernés, l'ensemble des voeux ont été satisfaites. Le nombre des nouveaux bacheliers ayant renseigné leurs fiches de voeux est de 253.905 sur les 257 884 transmis à l'Office national des concours et examens (Once), dont le taux global a été estimé à 98,45%. Par ailleurs, le nombre des bacheliers n'ayant pas renseigné la fiche de voeux est expliqué par le cas des bacheliers qui ont opté pour d'autres écoles de formation supérieure, c'est-à-dire en dehors du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Expliquant la démarche et le choix de la politique, M.Haouchine a souligné que les affectations se font en fonction des besoins du pays. «On ne peut satisfaire la demande de 65.000 candidats pour les différentes filières de la médecine, alors que les besoins recensés est de 5000 médecins», a-t-il argumenté. En effet, le nombre de candidats retenus pour les différentes filières de médecine y compris la pharmacie, est de 11 257 bacheliers. S'agissant des candidats ayant raté leur inscription, malgré l'outil informatique via Internet qui permet de s'inscrire à partir de chez soi, des propositions leur sont faites afin de se rattraper. La valorisation des métiers est plus que nécessaire afin d'assurer un meilleur équilibre de l'Université algérienne, qui devra impérativement passer de la culture consommatrice, à la culture créatrice et productive des richesses dans tous les domaines, selon le conférencier. Répondant au sujet des enseignants algériens expatriés et qui ont exprimé leur souhait de revenir au pays pour enseigner et apporter de leur valeur ajoutée dans les différents domaines, M.Haouchine a fait part des 2500 Algériens qui reviennent chaque année, tout en relevant de grandes difficultés d'adaptation au mouvement des opérations de l'équivalence des diplômes. «Il faut savoir qu'il existe toute une panoplie de fournitures des diplômes. «Ce sont des situations parfois incontrôlables, d'où la complexité de la chose», dit-il tout en rassurant qu'il est disposé à accueillir lui-même, notre élite de qualité venant de l'étranger et désireuse enseigner dans les Universités algériennes. Prévu pour le 2 septembre, la rentrée universitaire prochaine, continuera à travailler dans le sens de la modernisation du secteur. En matière de recherches scientifiques, l'Etat a débloqué une enveloppe de 100 milliards de dinars pour le prochain quinquennal 2010-2012. «Le développement national dépend de la qualité de la recherche scientifique, à l'image de tous les pays développés», a souligné M.Haouchine qui invite l'ensemble des acteurs du secteur à être à la hauteur de leurs mission et responsabilité à tous les niveaux.