Les sept personnes, âgées de 26 à 34 ans, décédées dans un puits à la nouvelle ville Ali-Mendjeli, à Constantine, ont été inhumées, hier au cimetière de la cité Zouaghi, tandis que les deux pompiers ont été enterrés au cimetière d'El Guemmas en présence du directeur général de la Protection civile, M.Mustapha El Habiri, et des autorités locales civiles et militaires. A noter que selon les premiers éléments de l'enquête, communiqués hier par les services de sécurité, de l'hydrogène sulfurisé accumulé dans la partie basse du puits, serait à l'origine du drame. Ce puits, creusé dans un endroit inadapté, dans une maison située au lieudit «quatre chemins», à l'entrée de la nouvelle ville Ali-Mendjeli, n'obéissait à aucune mesure de sécurité, dont celle de la ventilation, ce qui a favorisé l'accumulation de ce gaz toxique, a-t-on précisé à la Gendarmerie nationale. La première victime à être descendue dans le puits pour le nettoyer a été asphyxiée par ce gaz toxique généré par le moteur d'une motopompe, a-t-on souligné, précisant que les six (6) autres personnes (quatre frères, un cousin et un voisin) ont subi le même sort en tentant de lui venir en aide. Alertée par la population de ce quartier, la Protection civile, dont les agents ont rapidement accouru sur les lieux, a perdu deux de ses éléments qui n'ont pas résisté à la forte concentration de cet hydrogène sulfurisé, accumulé dans cet espace confiné et qui n'a pas été nettoyé pendant une longue période, a-t-on précisé. Quatre autres éléments de la Protection civile ont pu être secourus et évacués vers l'hôpital de la nouvelle ville Ali-Mendjeli.