Le Front El Moustakbel a clôturé son université d'été qui s'est déroulée dans la wilaya de Tipaza sous le slogan «le peuple doit être écouté». Dans un communiqué sanctionnant ce rendez-vous, et rendu public hier, le parti de Abdelaziz Belaïd a indiqué que les crises muiltidimensionnelles que traverse l'Algérie sont dues à l'absence d'une stratégie claire de sortie de crise. Pour ce parti, le recours des citoyens aux mouvements de protestations pour porter leurs revendications, la cherté de la vie et la dégradation du pouvoir d'achat, les problèmes sécuritaires, les solutions partielles et provisoires du gouvernement sont autant de facteurs qui avertissent d'une explosion inéluctable du front social. Le Front El Moustakbel estime que ces crises constituent un lourd héritage pour le nouveau Premier ministre qui doit aussi faire face, selon le même communiqué, à d'autres dossiers comme la rentrée scolaire, la santé et la corruption. Le même document fait état de l'échec des réformes politiques qui exprime «la volonté du système de tenir à l'avis unique dans la gestion des affaires du pays et d'ignorer les aspirations du peuple au changement.» Le Front El Moustakbel a critiqué, en outre, la diplomatie algérienne dont l'image a atteint «son plus bas niveau».