Le comité d'organisation lors du point de presse la 7e édition de cette manifestation s'ouvrira le 15 et s'étendra jusqu'au 27 septembre en cours. En pleine rénovation, le Théâtre national algérien Mahiedine Bachtarzi remis à neuf sera prêt pour être livré le 15 septembre prochain date de l'ouverture de la 7e édition du festival du festival national du théâtre professionnel. «En principe tout est terminé. Il ne reste que les sièges et quelques travaux qui, eux, ne pourront aucunement gêner le bon déroulement du festival», ont tenu à signaler, hier matin les membres de comité d organisation de la dite édition. En effet, Brahim Noual, Chakrouni Driss, Brahim Fethnour et Mohamed Boukeba pour ne citer que ceux-là respectivement directeur artistique du Fntc, le responsable de la programmation, porte-parole de M.Bengettaf et le chargé des activités littéraires ont animé un point de presse, hier matin, afin de dévoiler le programme riche et varié concoté pour cette année et qui coïncidera avec la célébration du cinquantième anniversaire de l'Indépendance de l'Algérie. Baptisé ainsi à cette occasion «50 ans d'Indépendance, 50 ans de théâtre», le festival comprendra 17 pièces de théâtre en compétition (IN)de 15 théâtres régionaux à raison de deux représentations par jour à la salle Mustapha Kateb, soit à 15h30 et 20h30. S'agissant des représentations théâtrales en «of» c'est à dire hors compétition celles-ci auront lieu à la salle El Mougar et comprendront des pièces en provenance de plusieurs pays différents dont la France, l'Egypte, la Tunisie, l'Irak, le Maroc et le Soudan. Aussi le 4e Art ira à la rencontre du public en dehors de la ville d' Alger et se produira notamment à Tizi Ouzou, Béjaïa, Tlemcen et ce avec l'apport technique du TNA. Le parvis du TNA accueillera comme d'habitude la fameuse discipline «Les arts de la parole». D'autres infrastructures comme le Bastion 23 et les bibliothèques municipales ouvriront leurs portes pour abriter ce genre de manifestations tracé dans ce cadre. «Ce qu'on appelle le théâtre de proximité», a indiqué M.Noual. Aussi, une journée d'étude scientifique sera consacrée au dramaturge populaire et Kateb Yacine le jeudi 20 septembre et sera présidée par l'homme de lettre Wassiny Laârdj. En outre, et dans le cadre du cinquantenaire, un colloque de trois jours, autour de l'archivage du texte dramaturgique, sera organisé à la salle Atlas soit les 22, 23 et 24 septembre. Aussi plusieurs conférences seront animées au siège du commissariat du festival et porteront sur la relation que ce soit entre la poésie, le roman et la nouvelle en corrélation avec le théâtre. Plusieurs hommages seront rendus à de grandes figures du 4e art. On peut citer côté algérien, Fadila et Ibrahim Hachmaoui, Kadour Naimi, Hamid Remas, Gouri Abd El Hamid, et côté étrangers arabes, Fadel Khalil de l'Irak, Kamel Edine Elid d'Egypte, Ghenam Ghenam de la Palestine (résidant en jordanie) et enfin Azzedine Kanoun de la Tunisie. Parallèlement à ce programme artistique, plusieurs workshops se tiendront courant ce festival et auront trait à la scénographie, au métier d'actorat, la réalisation, la critique théâtrale, la mise en scène etc. Les encadreurs sont issus d'horizons divers soit de l'Irak, du Liban, de la Syrie, du Maroc, Tunsie, France, Algérie et Syrie notamment. Ces ateliers se tiendront ave le concours et partenariat de l'Ismas et tout les départements de théâtre des universités et ce dans une» «optique et perspective non seulement théorique mais pédagogique», fera remarquer M.Noual. Notons, chose importante, que la prochaine édition du Fntc se tiendra l'an prochain au moi de mai avec cinquante pièces de théâtre liées toutes à la Guerre d'Algérie, le crû de cette année étant estampillé 2011/2012. Aussi, vingt-trois écrivains prendront part au colloque et aux activités. Ils ont été choisis «jeunes» pour discuter autour du monde arabe et du théâtre. Enfin, évoquant l'intérêt que porte le public au théâtre, M.Noual dira à juste titre: «Je le dis et je le répète, le théâtre a son public, pas celui du football, certes, mais il y en a bien un qui s'étend non pas sur un niveau quantitatif, mais intellectuel».