Cristiano Ronaldo a sauvé les Merengue Après avoir été menés à deux reprises lors du match face à Manchester City, lors de la 1re journée de Ligue des Champions, les Merengue ont trouvé les ressources pour l'emporter lors des derniers instants. José Mourinho regrettait ce week-end, après la deuxième défaite du Real Madrid en quatre rencontres de Liga, de «ne pas avoir d'équipe». Les mots ont dû piquer l'ego de ses joueurs, mais que ce fut long à se dessiner! Il ne fallait, en effet, pas être cardiaque pour assister à ce match entre le Real Madrid et Manchester City, affiche exceptionnelle du groupe de la mort de cette Ligue des Champions, qui comprend également l'éternel Ajax Amsterdam et le double champion d'Allemagne, dont l'affrontement a, par ailleurs, débouché sur une victoire des hommes de Jürgen Klopp. En effet, jusqu'à la 68e minute, la rencontre entre les deux géants du football européen se réduisit au spectacle de la domination madrilène s'effritant sur l'implacabilité du très bon Joe Hart, le portier des Sky Blues, sans oublier la performance plus que correcte du jeune frenchie Raphaël Varane, titulaire avec la Casa Blanca ce mardi soir (comme quoi relayer sa tristesse dans les médias, ça sert). Mais à l'approche de la dernière minute, les Citizens, toujours dominés par leurs hôtes du soir, décidaient de mettre du piment dans la soirée par l'intermédiaire d'Edin Dzeko, qui concluait un mouvement initié par un Yaya Touré exceptionnel sur ce coup-là. Mais trop, c'était trop pour Cristiano Ronaldo et ses coéquipiers. Malmenés en championnat pour ce qui concerne l'ensemble du groupe, dégoupillé par la presse et les supporteurs pour le cas de la star portugaise, la réaction était obligatoire. Elle intervint d'abord par l'égalisation de Marcelo, intenable sur son couloir gauche, qui ramena les siens au score d'une frappe en pleine lucarne quelques minutes après l'ouverture des débats. Alors que la fin de match s'emballait au rythme des tentatives de Tevez d'un côté et de Di Maria de l'autre, ce n'était rien à côté de ce qu'allaient donner les cinq dernières minutes... Le Serbe Kolarov surprit tout son monde d'un coup franc devenu centre-tir et qui finit sa course dans les filets madrilènes en narguant Iker Casillas. Mais, tout colère, le Real Madrid et ses deux fils terribles du moment, Karim Benzema, d'une frappe en pivot à faire pâlir d'envie le Gignac des années toulousaines, puis Cristiano Ronaldo, sur un dérivé de la frappe favorite de Thierry Henry, envoyèrent les socios au paradis. Les dernières campagnes européennes victorieuses du Real Madrid s'étaient accompagnées d'un début de saison moisi en championnat. Pour l'instant, tout colle. Dans l'autre match du groupe de la mort, le Borussia Dortmund a dû attendre la 87e minute du match pour que son attaquant vedette, le Polonais Robert Lewandovski, les libère de l'opposition amstellodamoise, assez remontée ce mardi soir. Enfin, dans le groupe C, le Milan AC s'est fait piteusement tenir en échec par Anderlecht sur un score nul et vierge, l'autre match entre Malaga et le Zénith Saint-Pétersbourg débouchant sur une nette victoire des Andalous par 3 buts à 0. Comme quoi, on a beau être dans une panade noire sur le plan financier et ne plus payer ses joueurs régulièrement depuis des mois, ça n'empêche pas d'être au top sur le plan compétitif. Prends ça dans les dents, le LOSC.