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Constantine et la Guerre d'Algérie
MEMOIRES RETRANSCRITES AU STAND ESPRIT PANAF
Publié dans L'Expression le 22 - 09 - 2012


Constantine a enfanté de valeureux hommes
C'est Boudjeriou Ahmed, chercheur en histoire, auteur et fidaï qui, avec son livre Elmintaka 25, a inauguré jeudi dernier le riche cycle des conférences tracé par le stand des Lettres africaines.
Pour la troisième édition consécutive, le stand Esprit Panaf est reconduit au Salon international du livre d'Alger. Placé sous le signe du cinquantenaire sous le slogan «Mon livre, ma liberté», étant le fil conducteur cette année du salon, l'Esprit Panaf a choisi d'ouvrir le bal de ses conférences par un rappel historique lié à la zone 5 alias la ville de Constantine et son apport important dans la lutte de Libération nationale. Pour ce faire, c'est Boudjeriou Ahmed, chercheur en histoire, auteur et fidaï qui a inauguré jeudi dernier le riche programme tracé par l'esprit Panaf. Intitulé Elmintaka 25, son livre nous renseigne sur les faits et batailles que la ville des Ponts a mené contre l'ennemi colonial avec force détails, dates marquantes à l'appui. Sur ordre de Youcef Zighout c'est donc le 30 avril 1955 que le déclenchement de la guerre en Constantine a eu lieu, qui se déclinera un an après par 101 attentats. Et cela se fait en plein jour dans un contexte mitigé. Miné. «Larbi Bitat qui était responsable de la Wilaya 4 a été arrêté, Zighout Youcef qui avait pour seul contact Didouche Mourad, était pratiquement isolé. Il a décidé dans un premier temps avant le 20 Août (date de la tenue du Congrès de la Soummam), d'organiser les premiers attentats dans la ville. Une bombe a explosé au niveau du casino. A côté, il y a un cinéma, un manoir et des salles de jeu, une bombe artisanale, a fait un bruit considérable, puis il a été décidé d'attaquer un commissaire des renseignements généraux. On peut dire qu' après le 30 avril 1955 Constantine est entrée en guerre. Et cela ne s'arrêtera plus jusqu'au 19 Mars 1962...La population européenne s'est sentie menacée car elle pensait que la guerre avait lieu uniquement dans les Aurès, or elle était rentrée de plain-pied dans la ville qui était la troisième du pays.» C'est Lakhdar Bentobal qui va succéder à Zighout Youcef et conformément aux directives du Congrès de la Soummam, la wilaya a été divisée en zones, les zones en régions et les régions en secteurs. Et les secteurs en quartiers. Constantine est devenue une région qui englobait la wilaya de Constantine ville avec les sous-préfectures qui étaient attenantes. En 1958, après le retour de Ali Kafi qui avait succédé à Lakhdar Bentobal, Constantine est érigée en Zone autonome. Autrement en zone 5 de la wilaya II. L'orateur rendra aussi hommages au combat de plusieurs femmes dont certaines devenues officiers et d'autres tombées trop tôt au champ d'honneur à l'image de Meriem Bouattoura, Fadéla Saâdane, Malika Hamrouche. «Elles vendaient leurs bijoux pour permettre aux maquisards d'acheter des armes, du ravitaillement, des provisions pour l'armée.» Boudjeriou Ahmed fera remarquer que Constantine est devenue un camp retranché dont le poste de commandement contrairement à la ville d'Alger était à l'extérieur de la ville et non pas intra-muros. «Car toutes les rues étaient barricadées avec des portes grillagées. Il était pratiquement difficile d'y pénétrer. Une seule issue pour rentrer et six sas (sorties) installés dans les quartiers les plus importants de Constantine. Les familles et tout les noms des habitants étaient fichés. Tout élément extérieur non déclaré et c'est toute la famille qui était embarquée car le chef de commandement ne pouvait pas s'installer au centre de la ville. Contrairement aux autres zones» a t-il souligné. D'autres responsables vont arriver et les manifestations de s'amplifier ce qui entraînera la révolution des masses. «ce n'était plus le fidaï qui lançait la grenade ou combattait au pistolet mais tout le peuple entier qui se levait pour prouver à la France que le FLN n'était pas seul mais qu'il y avait derrière lui tout le peuple algérien», a t-il affirmé. En plus des conférences, notons que le stand Esprit Panaf est rehaussé d'une expo-livres et de deux belles expos. Les lettres d'Afrique, des idéogrammes et des manuscrits réalisés par le plasticien philosophe sénégalais, Abdoulaye Ndoye. Aussi Mama Africa ou l'Afrique de mon imaginaire est une dizaine d'huiles et d'acryliques signées Valentina Ghanem Pavloskaya russe née en Ukraine et vit en Algérie depuis 30 ans.
«Dans cette expo il y a mon côté algérien qui ressort et cette envie de voir l'Afrique. La collection est tirée de mon imaginaire et inspirée par le rythme, la musique africaine. Beaucoup de choses sont inspirées de ce qu'on connaît tous de l'Afrique, un peu de leurs rites, joie de vivre. C'est plutôt abstrait. Mes amis sont partis au Mozambique, sur Skape, on est restés en contact, il me raconte comment les gens sont joyeux là-bas, la beauté de vivre, comment c'est coloré et comment on s'amuse, au marché, les gens dansent, chantent, ils sont très expressifs. Très agréables. Après ça j'ai eu envie de partir et de voir ce qu'on me raconte; j'ai commencé à peindre, c'est parti tout seul.. Cela ne ressemble pas à mes travaux habituels, c'est autre chose. Chaque artiste doit chercher ailleurs et se renouveler constamment. Chercher à s'exprimer dans tous les coins de la rue même. C'est un grand honneur de participer surtout aussi dans le cadre de cet événement consacré au 50e anniversaire de l'Indépendance de l'Algérie. Dans le stand de la littérature africaine, je suis enchantée d'y être!»


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