Les prix du pétrole ouvraient en baisse vendredi en cours d'échanges européens, dans un marché miné par des prises de bénéfices après la hausse de la veille et par les craintes sur la demande mondiale, une baisse limitée par les tensions persistantes au Moyen-Orient. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 114,65 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en repli de 1,06 dollar par rapport à la clôture de la veille. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude » (WTI) pour la même échéance cédait 21 cents à 91,86 dollars. Les prix du pétrole avaient poursuivi leur progression jeudi, toujours soutenus par l'escalade des tensions entre la Syrie et la Turquie qui font redouter aux investisseurs des perturbations de l'offre de brut dans la région, mais aidés aussi par l'annonce d'une baisse des nouvelles inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis. Côté demande, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) a revu vendredi à la baisse ses prévisions de croissance de la demande pétrolière jusqu'en 2016, ne tablant plus que sur une hausse de 1,2% par an en moyenne, au lieu de 1,3% auparavant, du fait de la dégradation de l'économie mondiale. Par ailleurs, les inquiétudes au proche orient restent intenses notamment avec les tensions entre la Syrie et la Turquie.