La valse des techniciens dans le championnat de Ligue Une avait même débuté plus tôt que prévu. Pas moins de 9 entraîneurs ont été évincés ou poussés à partir en championnat de Ligue Une depuis l'intersaison, alors que trois clubs (MC Alger, MC Oran et le CA Batna) sont déjà à leur troisième coach chacun, après six journées seulement du début du championnat. La précédente journée, tenue mardi passé, a connu une nouvelle «victime» en la personne du technicien argentin, Angel Miguel Gamondi, qui a décidé de quitter la barre technique de l'USM Alger, après deux défaites d'affilée. Le club algérois se met ainsi à la recherche d'un nouvel entraîneur, alors que les observateurs lui prédisent la reproduction du scénario de la saison passée, quand il a vu défiler trois coachs à sa barre technique. La valse des entraîneurs dans le championnat de Ligue Une avait même débuté plus tôt que prévu, puisqu'ils étaient pas moins de trois clubs à avoir écarté leurs entraîneurs respectifs avant même le coup d'envoi de la compétition. Il s'agit du MCA, qui a limogé le français, Patrick Leiwing, du MCO, qui s'est séparé des services du Belge Luc Eymael, et du CAB, dont les dirigeants avaient vite résilié le contrat d'Abdelkrim Latrèche. Les trois formations en question n'ont pas mis du temps pour remettre ça, et le Français Jean Paul Rabier, le Suisse Raul Savoy et l'Algérien Rachid Bouarrata, respectivement, vont d'ailleurs le vérifier à leurs dépens, puisque trois nouveaux entraîneurs ont été nommés dernièrement aux commandes techniques de ces trois équipes. D'autres changements pourraient intervenir également au niveau des staffs techniques des clubs de Ligue Une dans les toutes prochaines journées, tellement qu'ils sont nombreux, les entraîneurs, à se retrouver sur des «sièges éjectables». Les observateurs pensent notamment au suisse Guglielmo Arena, qui serait en train de passer ses derniers jours au CR Belouizdad. La direction de club a même fait savoir que son coach est en «sursis». Si Arena venait d'être évincé de son poste, il serait le sixième entraîneur étranger à avoir quitté le championnat algérien depuis l'intersaison, après que l'Italien, Enrico Fabbro, l'ait échappé de peu. Justement, les dirigeants de la JS Kabylie commencent à se rendre compte de la justesse de leur décision de maintenir Fabbro à la barre technique de leur club, puisque les résultats commencent à suivre, et les «Canaris» ont réussi à remonter la pente, grâce notamment à leurs deux derniers succès de rang. «Je remercie les dirigeants pour avoir opté pour la stabilité, car c'est le seul gage de réussite. Cette victoire face à la JSM Béjaia (2-1) est mon cadeau à eux», a déclaré le technicien transalpin à l'issue du derby kabyle mardi passé à Tizi Ouzou. Fabbro voulait ainsi transmettre un message aux dirigeants des clubs algériens, pour les exhorter à opter pour la stabilité, un message que l'ancien entraîneur national, Rabah Saadane avait lui aussi lancé au milieu de la précédente saison, lorsque la valse des entraîneurs en Algérie avait pris des proportions importantes. Mais l'appel du «Cheikh» semble rester sans suite, puisque le fléau a ressurgi de plus belle en ce début de saison, comme le fait remarquer le nouvel entraîneur de l'ES Sétif, le Français Hubert Velud, déclarant que les présidents des clubs «devaient faire preuve de plus de patience avec leurs entraîneurs s'ils veulent réaliser leurs objectifs».